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Learneuse vous offre une parenthèse et vous invite à faire une pause entre 2 séances d’apprentissages pour respirer et vous inspirer en écoutant son nouveau podcast « Les Recettes du Possible »😊.
Dans ce podcast, il est question d’apprentissages mais aussi de défis, de parcours de vie, avec toujours à la clé des témoignages dynamisants et des pistes pour apprendre à passer à l’action.
Je souhaite que ces interviews vous apportent toute l’énergie, toute la confiance et les savoir-faire nécessaires pour que vous puissiez enfin vous dire :
“Moi aussi, je peux le faire !”.
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Voici le 2ème épisode de l’interview en 6 parties de la famille Hû qui a quitté son quotidien durant 6 mois pour voyager en Amérique du Sud.
(Si vous n’avez pas écouté le 1er épisode, c’est ici : « Comment la famille Hû a décidé de partir voyager en Amérique du Sud ? »)
I- PODCAST AUDIO EPISODE 2: Voyager et s’adapter en Amérique du Sud
Appuyez sur “play”, pour écouter ou ✔️faites un clic droit et cliquez sur télécharger/enregistrer pour recevoir et écouter directement le fichier audio sur votre appareil.
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Si vous préférez lire, vous trouverez la transcription intégrale de l’interview ci-après ainsi que quelques belles photos du voyage en Amérique du Sud de la famille Hû.
Pour écouter les épisodes suivants de l’interview « Voyager, Pourquoi, pas nous ? », c’est ici :
- Episode 3 : « Les belles découvertes du voyage »
- Episode 4 : « Voyager et cohabiter »
- Episode 5: « L’école du voyage »
- Episode 6 : « Voyager pour mieux se connaître »
II- TRANSCRIPTION DE l’episode 2
« Celui qui voyage sans rencontrer l’autre ne voyage pas. Il se déplace. »
Alexandra David Néel, écrivaine et exploratrice française.
Bonjour à tous !
Bienvenue dans le podcast « Les Recettes du Possible » animé par Johanna du blog Learneuse.
Voici la suite tant attendue de l’interview « Voyager, pourquoi pas nous ? ».
Dans le 1er épisode, Maire-Yves nous a raconté qu’est ce qui l’a décidée à lâcher son quotidien pour partir 6 mois faire le tour de l’ Amérique du Sud avec son mari et ses 4 enfants.
Dans ce 2ème épisode, Marie-Yves vous raconte le casse-tête des sacs à dos. Comment on choisit l’essentiel lorsqu’on prépare un sac à dos pour voyager 6 mois en Amérique du Sud. Vous verrez également ce que Marie-Yves et son mari ont souhaité partager, à travers ce périple, avec leurs enfants.
Voyager 6 mois en Amérique du Sud avec des sacs à dos : un casse-tête
J.M. : « La préparation des sacs à dos, ça a été quelque chose ! J’aimerais bien que tu nous racontes tout ça ! »
M.Y. : « Donc après, une fois que l’on avait fixé l’itinéraire ça a défini le matériel dont on avait besoin. On savait que l’on n’allait pas faire de très haute montagne par exemple, qu’on allait faire plutôt de la moyenne montagne, qu’on allait être au bord de la mer, dans les Andes, sur les plateaux, dans la pampa. Donc voilà, il fallait du matériel polyvalent plutôt que technique vraiment. On a acheté 2 tentes puis on a acheté des chaussures qui marchent bien et qui durent longtemps, si possible. Et puis des sacs à dos pour les enfants. On a réutilisé nos sacs à dos d’il y a 20 ans, qui à l’époque pouvaient durer 20 ans ! Et voilà ! Et on s’est équipé et on est parti. »
J.M. : »D’accord ! ça, c’est assez incroyable. parce que moi, tu vois, j’ai du mal à partir sans prendre ma grosse valise de 25 kg. Et, j’ai vu les photos des sacs à dos ! (je mettrai les photos en vidéo sur la chaîne Youtube). Voilà ! Vous avez ramené l’essentiel. Est-ce qu’il y a eu des choix douloureux sur ce qu’il fallait trier ou pas trier. Des incontournables dans le sac ? »
M.Y. : « Non, parce que…Le problème, c’est qu’on allait passer aussi bien de températures tropicales à du -10…Donc, c’est vrai qu’il fallait des choses plutôt polyvalentes. L’indispensable, c’est le blouson imperméable type Gore-Tex pour ne pas le citer, la polaire, et puis le maillot de bain et le jean ou le pantalon de rando en fait. Mais, c’est vrai que tout a été mesuré. C’est à dire qu’on avait 4 T-shirts par personne, On avait des slips aussi…on avait prévu de faire à peu près 1 à 2 lessives par semaine. Donc il fallait avoir à peu près 4 à 5 jours d’autonomie. Donc ça c’était pour le linge.
Alors après, du linge hyper polyvalent qui permette quand même de s’habiller si on doit aller au restaurant, tout en étant à l’aise pour marcher. Bon, le jean, concrètement, le petit haut avec la dentelle qui va bien pour si on doit sortir. Mais par dessus on peut mettre une polaire, ou un pull ou un gilet. Voilà ! Puis après, les chaussures. On avait les chaussures de marche, les tongues, parce qu’il fallait avoir les 2. Puis après, chacun avait une paire à côté du genre euh…chaussures de marche, sandales de marche par exemple ou ce genre de choses.
Pour ce qui était des livres-parce qu’on partait avec des livres !-nous, on est encore à l’ancienne avec le papier tout ça. On ne voulait pas amener non plus de matériel électronique qui nous mette, pas en danger, mais en fait qui nous oblige à être très méfiants. Du coup, on est parti avec des bouquins. Alors le principe du livre, c’était que sur les 6 personnes, il y en ait 5 qui puissent se les partager parce que Julie elle avait ses propres livres. Donc voilà, il fallait que les livres soient polyvalents. C’est à dire les passionnés d’art et de design, de pédagogie, psychologie, diététique, tout ça, ils ont laissé leurs livres à la maison. Ceux qui sont dans la finance pareil !
On a essayé de tourner sur des romans de Luis Sepulveda ou des romans qui tournaient autour de l’Amérique du Sud pour profiter aussi, enfin pas forcément que ça, mais en tout cas on a amené des livres d’Isabel Allende…Des livres qui pouvaient être en rapport avec ce qu’on faisait et que 5 d’entre nous pouvaient lire et se partager, donc chacun avec peut-être 3 ou 4 livres dans son sac. Voilà, ça c’est les choses un peu particulières. et puis après, c’est tout.
Après, on avait le matériel parce qu’on voulait être autonome aussi. Donc on avait quand même des tentes. On avait des gamelles. Chacun avait une boîte plastique hermétique pour si on devait transporter à manger. Donc ces boîtes, elle nous ont servi quand on avait du transport de nourriture notamment. Qu’est ce que je vois de plus ? Oui, son opinel ou son Laguiole. Chacun avait son couteau, sa boîte, son gobelet pour le thé. On avait un thermos. Et des casseroles qui ne nous auraient pas permis de nous nourrir vraiment si on avait eu besoin mais en tout cas qui nous permettaient au moins de faire chauffer de l’eau si on restait bloqués quelque part…Parce qu’on savait qu’on allait être isolés dans certains endroits… Donc qui auraient permis de faire bouillir de l’eau ou des choses comme ça, donc des petits volumes. C’est nos casseroles d’il y a 20 ans, qu’on avait pour 2. Donc pour 6, ça réduisait tout de suite. Mais voilà ! On pouvait faire des popcorns dedans. On pouvait faire… euh…les 1ers secours étaient accessibles. »
J.M. : »Donc, vous aviez une petite maison dans les sacs à dos et jusqu’à la bibliothèque, tout était pensé. »
M.Y. : « Tout a été vraiment pensé et identifié. C’est à dire que chaque paire de chaussettes était brodée au nom ou à la couleur. On était sensé donner des codes couleurs. On n’était pas très bons en broderie. Alors il y avait des chaussettes rouges ! La marque rouge, la marque jaune, la marque bleue ! Vraiment, chaque objet est devenu unique et chacun a dû prendre soin vraiment de ce qu’il avait dans son sac. Ce qui n’est pas le cas à la maison. »
J.M. : » Ce qui n’est pas le cas à la maison, on s’en rend compte. On verra, je sais pas si on mettra les photos, mais on verra l’état de certains objets ou de certains vêtements à la fin du périple ! C’est impressionnant mais ça a quand même tenu 6 mois tout ça ! Là, on se rend compte de la valeur des choses, de chaque objet dans ces circonstances là en fait. »
M.Y. : « Oui, c’est ça ! On avait ce qu’on appelle des buffs, ces espèces d’écharpes que l’on met autour du cou, enfin bandeaux, qui servent autant en tour de cou qu’en foulard. On en avait 5, 6 identiques qu’on avait pris à la Chartreuse. On avait brodé nos initiales sur chacun, enfin, chacun avait le sien et c’était l’objet à ne pas perdre ! Car c’était l’objet qui protégeait le cou, qui nous permettait dans la poussière de nous masquer le visage, qui nous permettait de tenir les cheveux. Et là ! C’était vraiment l’objet où tout le monde avait le même ! Et que personne n’ a perdu ! En fait, c’était vraiment mon bandeau ! Mon bandeau Chartreuse il est où ? »
J.M. : « Alors qu’à la maison, on passe notre temps à perdre des choses ! Comme quoi ! »
M.Y. : « A la maison, tout se prête. On a plusieurs blousons par personne, plusieurs paires de chaussures par personne. même des objets qu’on pourrait avoir en un seul exemplaire, on en a en 2, 3, 4 exemplaires. Et du coup, dès fois, il se peut qu’on perde un blouson sans même s’en rendre compte. Là, la moindre paire de chaussettes, elle manque parce qu’après, il faut porter les chaussettes plusieurs jours d’affilée! »
Le voyage, une école de la vie grandeur Nature
J.M. : « Avant de partir, en fait, ce que je voulais savoir c’est qu’est-ce que vous vouliez partager de l’Amérique du Sud avec vos enfants ? Parce que vous y êtes déjà allés et j’imagine que, quelque part, il y avait des choses que vous vouliez transmettre à vos gamins là-bas. »
M.Y. : « Déjà effectivement, c’est quelque chose qu’on avait vécu ensemble tous les 2, Claude et moi.
Donc nos enfants sont aussi à tous les 2. Donc on voulait faire ce pont, ce lien en fait. C’est pour cela que l’on a choisi plutôt cette destination qu’une autre. Après, il y avait aussi une part aussi de facilités dans le sens où moi je parle l’espagnol. Donc voilà, ça aide par rapport à l’Asie par exemple. Bon on aurait pu aller dans un pays anglophone. Mais c’est vrai que l’Asie et tout ça, ça aurait été moins facile. Moi, je suis née au Pérou donc pour moi c’est un continent euh…Le Pérou en tant que pays, mais un continent, l’Amérique du Sud qui me tient à coeur, qui m’est cher. C’était important aussi qu’ils voient ça les enfants. D’où je venais, entre guillemets. Et puis après, j’ai aussi vécu en Equateur entre 1983 et 1985. Donc j’ai fait ma 4ème, 3ème là-bas au collège. Et j’ai des amis que j’avais gardés de l’époque. Donc il y avait tout ça qui faisait que l’on voulait particulièrement faire ce choix de destination.
Et puis après, ce que l’on voulait partager, c’est tout ce qui nous a amenés la 1ère fois là-bas. Tout ce qui fait que ça nous a passionnés d’abord d’y aller la 1ère fois. Ce qu’on a vu, ça nous a tellement plu qu’on voulait absolument le partager. Il y avait la langue déjà. C’est une belle langue et on avait les facilités de l’apprentissage. Il y avait la vie des gens là-bas, il y avait les paysages. En fait, moi j’ai été marqué beaucoup lors de notre 1er voyage par la taille, l’immensité des paysages. C’est à dire quand on est rentré au bout de 11 mois, quand on est rentré en France, on est monté tout de suite dans le Vercors. pour faire de la randonnée. J’avais l’impression d’être dans une maquette. ça faisait super bizarre ! On était en altitude dans le Vercors et quand tu regardes en bas, tu vois les petites routes, les petites maisons, les petits pylones. Et on a l’impression qu’on regarde une maquette. Dans ces pays-là, il y a une espèce d’immensité, il y a quelque chose d’irréel pour nous que moi je voulais vraiment partager avec les enfants.
Et puis après, il y a toute la nature sauvage. C’est moins joyeux mais je pense qu’il y a beaucoup de choses qu’ils ne pourront pas voir à l’âge adulte. ça fait partie de la face cachée, de la face noire de mon esprit, en tout cas de mon envie. Voilà, moi, je voulais absolument qu’ils voient les Galapagos. Je voulais qu’ils voient des endroits très particuliers, qui sont des endroits hyper sensibles. Et on ne sait pas non plus ce que ce sera dans 20 ans C’est ce qu’on voulait partager avec eux. C’est de montrer comment la Terre est belle, tout simplement. »
Voyager en immersion progressive pour préserver le plaisir de la découverte
J.M. : » Alors du coup comment s’est déroulé l’immersion dans cette nouvelle culture pour eux ? Je pense à la langue, la nourriture. Comment ça s’est passé tout ça ? »
M.Y. : »Dans le choix de l’itinéraire, on a essayé de faire quelque chose de progressif. pour eux, parce que eux ne connaissaient pas du tout, ne sont jamais sortis d’Europe. D’abord, on voulait qu’il y ait une immersion. On voulait être au plus près des gens, manger comme eux, prendre les transports en commun. Voilà l’idée c’était pas d’aller dans des hôtels de luxe. On voulait vraiment une vraie immersion.
Après on l’a fait en version progressive parce qu’il y a des pays qui sont plus faciles que d’autres et d’autres plus difficiles. Au niveau de l’hygiène, la pauvreté, les différences. Donc on a commencé en terre connue, pour le coup, en Equateur. Moi j’y ai vécu. On a été accueilli tout de suite chez des amis. Donc ça a fait un tampon un petit peu durant une période. Alors pendant 10 jours ils nous ont hébergé à Quito. Donc là on était dans un milieu protégé je dirais. On était chez des gens du même milieu que nous qui nous ont fait visiter les alentours de Quito, tout ça ! ça a été assez progressif.
Après, l’idée c’est qu’ils puissent être indépendants, les enfants, au niveau de la langue. Les 3 garçons, les plus grands avaient fait de l’espagnol à l’école avec ce qu’on sait qu’ils avaient appris ! Les rudiments d’espagnol ! Donc là, on est allé à Cuenca, pour le coup, sur les conseils de la famille américaine qui nous avait déclenché un peu ce voyage, dans une école…Ils nous avaient dit d’aller à Cuenca qui est la 3ème ville la plus importante d’Equateur. Qui est une ville du coup assez importante…qui bougeait en fait ! Cosmopolite, assez grande ! C’est une ville qui a un centre historique assez restreint. On peut se déplacer à pied, vivre à pied dans le centre. On avait loué un appartement qui n’était pas très loin du centre ville. Et on avait réservé une école d’espagnol, où les enfants sont allés pendant 15 jours, 4 heures par jour pour les garçons et puis 2 heures pour Julie, en cours particulier. Et puis il y a beaucoup d’écoles de langues dans ces pays-là, pour les étrangers avec des cours particuliers ou à 2. »
J.M. : » Oui, parce que là-bas l’anglais n’est pas trop utilisé. C’est vraiment l’espagnol en fait. »
M.Y.: « Alors ils parlent après…évidemment…ça dépend du niveau de tourisme qu’on fait, dans les hôtels un peu de luxe, là où on voit passer beaucoup d’américains, ils ont des rudiments d’anglais.
L’idée pour nous, c’est pareil, c’était vraiment qu’ils apprennent l’espagnol. Et après, les gens de la rue, ne parlent que l’espagnol, pour la plupart. Ou le Quechua ! Bon mais là on n’allait pas se lancer dans des langues euh…très exotiques !(rires). Donc voilà, on a commencé par l’Equateur dans l’immersion par rapport à cette sécurité.
Je suis partie seule avec les enfants au départ parce que Claude n’avait « que » 5 mois. Sur ses 5 mois, on ne voulait pas prendre 1 mois ou 15 j, 3 semaines pour apprendre la langue. Du coup, nous on est parti avant. On a été seuls en Equateur pendant un peu plus de 3 semaines, pratiquement 1 mois en fait.
Et ensuite on l’a rejoint à la frontière de l’Argentine et du Brésil. aux chutes d’Iguazù, à Iguazù, complètement au Nord de l’Argentine. Et on a commencé par l’Argentine et le Chili, parce que ce sont des pays qui sont plus, comment dire ?, qui sont plus proches de nous, qui ressembleraient à certains de nos pays du Sud de l’Europe. Les enfants ont dit : « oh ! La! La! On se croirait en Grèce! ». Les gens nous ressemblent puisque ce sont des descendants de migrants. espagnols, européens, irlandais etc…allemands et tout ça ! Donc les gens nous ressemblent. Il y a une différence physique moins marquée quand même.
Et puis, ce sont des pays qui sont mieux aménagés. On peut plus facilement boire l’eau du robinet au niveau de l’hygiène. Le circuit routier est un peu plus développé etc… On a décidé de commencer par ces 2 pays. On a descendu toute l’Argentine en fait, pour donner l’itinéraire, jusqu’à UshuaÏa, jusqu’à la pointe la plus au Sud. Et ensuite on est remonté par le Chili. Là, on avait loué une voiture. Pendant 2 mois, on a fait 11 000 kms. Alors c’était de la piste. Après quand on sort des villes, ça ne ressemble plus du tout à ce qu’on peut connaître. Mais c’est vrai qu’au départ, le fait de ressembler aux autres personnes est plus facile à assumer en fait. On passe moins pour des étrangers, pour des touristes. »
J.M.: » On vous repérait dans les rues. C’était ce que tu m’avais raconté. Vous étiez l’objet de plein de curiosité. Notamment, je repense à l’épisode des coiffeurs. »
M.Y.: « Oui c’est ça ! On ne se rend pas compte parce qu’ici on se ressemble plus ou moins tous. Donc on ne se rend pas compte ce que c’est que d’être différent. Mais c’est vrai que dans ces pays-là, il y avait déjà un problème au niveau de la taille. C’est à dire que nous les garçons sont grand, ils mesurent tous plus d’1m80. Là-bas les gens mesurent entre 1m50 et 1m60 pour les plus grands.
Donc, dans une masse, dans une foule, on dépasse, les garçons particulièrement, dépassaient vraiment. Voilà ! Il y a ça, puis il y a le physique, on est blanc, très blanc ! Les gens sont métissés. Il y a beaucoup de descendants Incas. Des gens qui ont la peau beaucoup plus brune, les cheveux très noirs, lisses, des cheveux raides. Nous, on avait des cheveux frisés. Les garçons ont des cheveux frisés. Julie un peu moins, mais aussi.
Il y avait une anecdote. A Cuenca, quand on habitait là-bas, il y avait un concours de coiffeurs sur une place et ça a duré 2 jours. Les garçons se sont faits harceler pour se faire couper les cheveux. Ils voulaient absolument leur couper les cheveux. Ils ont craqué. Il y en a 2 qui ont craqué, qui se sont fait effectivement couper les cheveux. Ils étaient tout fous les coiffeurs, parce que tous les autres cheveux, Je dis pas qu’ils sont tous identiques. Mais c’est vrai qu’ils ont le même type de cheveux. Et nous on a les cheveux plus fins, frisés. Pour eux, c’était des différences.
C’est pour ça qu’après on a fini par les pays Andins. On a fait une boucle, et on est revenu après sur la Bolivie, le Pérou et l’Equateur qui sont des pays où la différence est beaucoup plus marquante. Mais là, ça faisait 4 mois qu’on voyageait, 5 mois, 4 mois à peu près. Donc, on était déjà plus à l’aise. Pour l’immersion, on avait choisi ce circuit. On est reparti de Colombie où là, après, c’est plus mélangé. Et eux ils sont déjà mélangé entre eux. Il y a plusieurs types de personnes. Mais on était sur la fin du voyage. Mais c’est vrai que toutes les appréhensions, au départ, on a essayé d’y aller quand même progressivement. »
J.M.: « D’y aller tout doucement, c’est ça ? »
M.Y.: « Oui parce que c’est quand même un choc, même culturel. Il y a cette différence physique mais il y a aussi des enfants qui travaillent ou qui mendient. Voilà ! Il y a une forme de pauvreté. Et après, il y a toutes les choses que…qui paraissent normal comme avoir de l’eau chaude. Là-bas, c’était pas si évident que ça. Dans les douches, quelque chose comme ça…Avoir internet à volonté, c’était pas du tout comme ça. Voilà ! On avait pas internet partout. Quand on l’avait, on n’avait pas forcément le débit qu’on voulait. Voilà, il y avait beaucoup de différences ! »
III- le programme de l’episode 3 de cet interview « Voyager, pourquoi pas nous ? »
Voilà ! Ce 2ème épisode est terminé. J’espère qu’il vous aura inspiré.
Dans le 3ème épisode, vous allez découvrir tous les sites incontournables qui ont passionné les enfants. Vous allez également vous rendre compte que ce voyage a été l’occasion de rencontres inspirantes mais aussi surprenantes. Et puis vous verrez comment toute la famille a été touchée par l’immensité et la beauté de la nature.
Bye ! Bye ! A bientôt dans le prochain épisode de ce podcast.
Et si vous voulez en savoir plus sur Learneuse, vous pouvez aller le blog et la chaîne youtube.
A très bientôt !
Pour aller plus loin :
-Le blog tenu par la famille Hû lors de leur voyage en Amérique du Sud : l’Odyssée d’Hû 6
Cet article est le n°34/52 du défi: “52 idées à explorer pour aider vos 12-25 ans à trouver leur voie”
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