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Cet article participe à l’événement interblogueurs 2018 organisé par Olivier Roland sur son blog Habitudes Zen où vous trouverez d’autres nombreux conseils pour rester zen dans tous les domaines. Il est également le premier article de mon défi adressé aux parents des 12-25 ans : « 52 idées à explorer en 52 semaines pour aider vos 12-25 ans à trouver leur voie ».
Si vous êtes comme moi parents d’adolescents ou de jeunes adultes, peut-être que ce lointain adage de votre mère vous revient parfois en mémoire : “petits enfants, petits problèmes” “grands enfants, grands problèmes”.
Vous arrive-t-il de regretter ce temps où un câlin ou une histoire suffisaient à leur redonner le sourire pour les petits soucis du quotidien ? Vous sentez-vous perdus dans la jungle des conseils (bienveillants) distillés par les professionnels de l’éducation et les médias ?
Aujourd’hui, si l’on comprend bien les experts, nous devons coacher nos ados avec subtilité, zénitude et positivisme, tout en étant présents, mais pas trop !
Entre 12 et 25 ans, nos jeunes doivent faire face à de nombreux questionnements alors que leurs corps et leurs cerveaux sont en plein développement. Les pressions véhiculées par l’école, les copains, et les réseaux sociaux viennent compliquer la traversée de cette période mouvementée.
Nous sommes en première ligne pour les accompagner et les aider à garder le cap dans ces eaux chaotiques. Écouter les premiers chagrins d’amour, avoir des sueurs froides pendant la conduite accompagnée, accepter pleinement les nombreuses tentatives d’affirmation de soi, débroussailler le terrain de l’orientation scolaire et professionnelle… Voilà un petit échantillon de nos missions de parents. Mais, ne râlons pas, c’est pour la bonne cause : nous voulons que nos enfants trouvent leur voie et s’épanouissent dans leur vie.
Avec 3 ados de 13, 16 et 18 ans, mon mari et moi-même vivons tout cela au quotidien. J’avoue qu’en ce moment, nous versons plutôt dans le registre “montagnes russes émotionnelles”. Heureusement, pour ne pas perdre pied et éviter la galère, nous avons une recette à partager avec vous. Elle n’est pas prise de tête, elle ne coûte rien et elle est à portée de tout parent.
Comme toutes les recettes, vous l’adopterez (ou pas) et vous pourrez y ajouter vos touches personnelles. Cela fait des années que nous la pratiquons avec plaisir et je pense sincèrement qu’elle a participé à construire la confiance qu’ont nos enfants en leur avenir.
Voici donc les 3 ingrédients de notre recette zen pour ados en construction…
Habitude zen n°1 : le rituel sacré du repas du soir en famille, un moment de transmission
À une époque où les écrans ont envahi nos foyers, je vais peut-être paraître rabat-joie en militant pour le sacro-saint repas du soir pris en famille, autour d’une table, sans télé, sans ordis, sans téléphones portables. Chez nous, c’est un rituel. Des chercheurs l’ont confirmé : manger en famille est bon pour la santé physique et mentale de nos enfants.
Dans le cadre d’une étude réalisée au Québec fin 2017*, Marie-Josée Harbec, étudiante à l’Université de Montréal, et Linda Pagani, professeure en psychoéducation, ont suivi une population d’enfants québécois nés entre 1997 et 1998. Elles ont pu conclure qu’il existait des corrélations positives entre les repas pris fréquemment en famille et la santé des enfants et des adolescents. Cette habitude serait bénéfique pour leur équilibre physique et psychologique et leurs habiletés sociales exercées à l’extérieur du foyer familial.
Pourquoi manger en famille serait plus bénéfique pour nos ados qu’un “plateau-Youtube” en solo dans le canapé ?
Parce que manger seul devant un écran, c’est mauvais pour la digestion et c’est triste. Et manger sur le canapé, c’est pas sympa pour celui qui fait le ménage, ça laisse des miettes. Au-delà de ces considérations alimentaires, j’ai identifié le repas du soir comme le seul moment où nous pouvions nous poser et nous retrouver ensemble pour échanger. Alors, que se passe-t-il de si important pendant ces repas ?
Comme tout le monde, nous aimons nous raconter nos journées respectives avec ses hauts et ses bas : les tics du prof, le collègue de mauvais-poil, le nouveau projet de la boîte, le cours de danse, la carte de bus perdue, les blagues avec les copains … Bref, je crois que c’est salutaire pour tous de pouvoir décharger ses frustrations et partager ses joies avec la famille. Cela permet par exemple de comprendre pourquoi le petit dernier n’avait pas le sourire ce soir en rentrant. Nous avons désamorcé de nombreux problèmes en repérant le malaise lors d’une conversation lancée à table.
Le moment du repas est aussi un moment de transmission formidable qui peut être formel ou informel. Cela peut être très formateur pour vos ados d’entendre ce que vous faites dans votre job : comment vous vous organisez, comment vous travaillez en équipe et quels sont les réalisations dont vous êtes fiers. C’est une première approche du monde du travail qui est essentielle pour qu’ils commencent à s’en approprier les codes.
Les jeunes entendent de nombreuses informations dans les médias et nous posent des questions sur le pourquoi comment de l’actualité. Chacun peut apporter son point de vue. En tant que parents, nous pouvons les éclairer sur le fonctionnement de notre société et les aider à digérer certains faits violents (lors des attentats, nos discussions ont aidé à amortir le choc émotionnel).
À l’inverse, nos enfants peuvent nous apprendre énormément. Ils ont des passions sur lesquelles ils sont incollables. Chez nous, les conversations peuvent naviguer entre philosophie, jeux vidéos et recettes cosmétiques bio. Ceci nous vaut des débats très animés durant lesquels les enfants expliquent, s’essaient à l’argumentation, expriment leurs idées et font part de leurs émotions !
Parfois, je profite volontairement de ce temps pour faire passer des messages et regonfler les troupes quand il y a une baisse de motivation ou des tensions familiales. C’est ce que nous appelons ironiquement entre nous la “morale” du soir qui, l’air de rien, distille les valeurs qu’il nous semble important de transmettre.
Il se passe un millier de petites choses durant ce repas : nous réajustons l’organisation de la semaine, nous blaguons, nous jouons à ni oui ni non, nous racontons les anecdotes de notre enfance, nous tissons des liens et nous nous créons des souvenirs communs. C’est un épisode essentiel de la journée qui renforce la cohésion de notre famille et le bien-être affectif et cognitif de nos ados.
Les clés pour sauvegarder la zénitude du repas : le lâcher-prise
Tous les repas que nous prenons ensemble ne sont pas idylliques. Le soir, nous sommes déjà épuisés par notre journée. Nous rêvons surtout d’un sas de tranquillité et de silence… Que nous n’aurons pas car la réalité nous rattrape vite. Nous finissons par enchaîner le repas avec tout le reste sans filtre ni transition.
Nous avons lâché prise sur certains points pour ne pas que cela devienne le bagne :
- Le soir, la règle c’est de cuisiner simple et basique . Des pâtes, du riz, des légumes crus à croquer, du fromage, des fruits et vendredi, c’est pizza maison ! Cela libère l’esprit des cuisiniers et tout le monde profite de l’essentiel. Nous attendons le week-end pour les repas gastronomiques.
- Nous faisons le choix de manger tard vers 20 h 15 en raison de nos horaires afin d’être certains d’être là tous les 5. Le repas dure en moyenne 45 minutes. Ce qui fait que les enfants se couchent vers 21 h 30. D’un point de vue digestion nocturne et heures de sommeil, ce n’est pas le top. Nous priorisons le plaisir de nous retrouver.
- Si l’un ou plusieurs d’entre nous n’est pas là un soir en raison d’une activité ou d’une réunion, ce n’est pas grave. Manger en petit comité est sympa aussi ! Une fois par semaine, Teenboy et son papa ont une soirée entre hommes. Pendant que les pipelettes sont à la danse, ils mangent tranquillement et enchaînent avec un film d’action.
Pour que le repas se déroule sereinement, nous avons fixé quelques règles :
- Aucun portable, écran autorisés à table. Nous ne répondons pas au téléphone.
- Chacun doit pouvoir avoir la parole s’il le souhaite. Le système du bâton de parole peut aider quand vous avez des bavards à table (un objet faisant office de bâton de parole est remis à celui qui s’exprime. Personne ne peut l’interrompre tant qu’il a le bâton en main. Lorsqu’il a terminé, il transmet à une autre personne). Nous utilisons peu cette astuce car nous aimons être dans la spontanéité.
- On s’écoute. En fin de journée, c’est un véritable exercice de concentration ! Cela oblige à chacun de faire un effort sur la manière dont il raconte les choses pour garder l’attention de tous : parler plus fort ou moins fort, parler moins vite, articuler, éviter de sauter du coq à l’âne toutes les 10 secondes.
- Si un conflit ou un malaise surgit au milieu du repas, éviter de le traiter à chaud. Dites-que vous prendrez un temps particulier avec l’intéressé après le repas pour en discuter.
- Et si l’un d’entre nous n’est pas en forme pour participer aux échanges, il le dit franchement pour que les autres ne s’inquiètent pas inutilement de son silence ou de son manque d’entrain.
- Se décharger de ses frustrations de la journée et trouver du réconfort, cela fait du bien au moral. Cependant, il faut veiller à ce que le repas ne devienne pas un mur des lamentations. Il s’agit surtout d’un temps de ressourcement où les membres de la famille peuvent aussi faire part de leurs petites victoires et petits bonheurs quotidiens.
En tant que parents, nous devons essayer de ne pas nous mettre la pression et avoir trop d’attentes. Peut-être que certains soirs, les enfants n’auront pas envie de parler et s’éclipseront vite dans leur chambre après le repas, peut-être que nous ne parlerons que de la pluie et du beau temps et du gratin de macaronis… Cela ne rend pas pour autant ce rituel du repas moins profond. Ces petits instants et ces petits riens sont des points d’ancrage et des repères précieux pour que nos ados abordent leur vie d’adulte avec zénitude.
Habitude zen n°2 : jouer en famille pour crÉer des liens forts et dÉvelopper ses habiletÉs sociales
Très franchement, je ne suis pas une grande joueuse. Je veux dire qu’à la maison, je ne vais pas être celle qui va spontanément s’exclamer : “Ah ouais ! Et si on se faisait un Monopoly ?”. C’est mon fils, Teenboy, qui est moteur sur ce sujet et qui propose régulièrement que nous nous lancions dans un jeu de société à 5. J’ai l’impression que c’est important pour lui que nous nous retrouvions régulièrement autour de ces moments partagés. Autant dire qu’en semaine, nous ne trouvons pas le temps et l’énergie de dégager du temps pour cela. Quand vient le week-end, chacun de nous profite de son temps libre pour enfin faire ce qu’il n’a pas pu réaliser du lundi au vendredi. Si nous n’y prenons pas garde, nous pouvons passer le week-end chacun dans notre coin sans avoir vraiment partagé autre chose que les repas en famille, au grand désespoir de Teenboy. Quand vient le dimanche soir, j’avoue que cela me déprime de faire ce constat.
Pour ne pas en arriver là, nous nous sommes mis d’accord pour que chacun fasse l’effort de s’extirper de ses activités préférées et jouer au moins une fois en famille durant le week-end. Et oui, encore une règle ! Face au flux continu de nos obligations et aux écrans qui monopolisent notre temps de cerveau disponible, il est nécessaire de mettre en place une stratégie pour se recentrer sur l’essentiel.
Pourquoi est-il essentiel de jouer en famille ? Qu’est-ce que nos ados apprennent avec le jeu ?
Jouer est un moment de détente et de lâcher-prise où nous allons nous plonger dans un monde régi par ses propres règles. Nous allons jouer un rôle, prendre des décisions, construire des plans, négocier, s’associer, imaginer, se frotter aux risques, gagner, perdre… Ce qui est génial, c’est que nous expérimentons tout cela “pour de faux et pour le fun” sans que cela n’ait un impact sur notre vie réelle. Tout est possible !
Jouer est donc une expérience de vie miniature à travers laquelle nos ados vont pouvoir mieux se connaître, tester leur mémoire et leur créativité et apprendre à jongler avec les règles. Chacun de nos enfants, en fonction des forces et faiblesses qu’il s’est découvert au fil des jeux, aura d’ailleurs ses préférences :
- Teenboy a une très bonne mémoire et est très patient. Il adore les jeux de stratégie pour lesquels il doit calculer ses coups à l’avance et jongler avec différents paramètres pour arriver à ses fins. Le jeu de territoire Armadöra est parfait pour cela.
- Teengirl1 apprécie les jeux qui font appel à la créativité comme Dixit où il s’agit de faire appel à son imagination pour faire deviner des cartes illustrées.
- Teengirl2 aime les jeux de communication, avec si possible une bonne dose de rigolade comme Times Up où nous devons tour à tour faire deviner en une phrase, un mot puis un mime ce qui est écrit sur nos cartes.
Personnellement, j’apprécie particulièrement les jeux aux règles simples et dont la mise en place n’est pas trop complexe pour que l’objectif “détente” soit atteint. J’adore aussi faire découvrir aux enfants des jeux semi-coopératifs ou coopératifs où il sera question de travailler en équipe pour se sortir d’une situation critique. Nous avons testé récemment le jeu de l’île interdite où notre mission est de sauver en équipe 4 trésors situés sur une île qui sombre dans les flots en s’échappant en hélicoptère. J’ai récemment lu que ce jeu avait fait son entrée dans certaines entreprises pour favoriser la cohésion d’équipe.
Découvrir ses enfants en situation de jeu est passionnant ! En tant que parents, vous apprendrez énormément sur leur façon d’agir en jouant avec eux : comment font-ils face à l’échec ? Comment s’arrangent-ils avec les règles ? Dans les jeux d’équipe, sont-ils plutôt directifs ou coopératifs ?… C’est un moyen simple et non intrusif de mieux connaître vos ados.
Enfin, l’apothéose, c’est qu’en jouant avec vos ados en famille, vous riez, vous tombez le masque et vous leur montrez une part de votre “âme d’enfant”. Vous tissez des liens forts et vous instaurez une grande complicité avec eux.
Quelques règles pour ne pas que le jeu tourne au drame
- Ne pas se prendre au sérieux, c’est un jeu !
- Mettre du côté son ego et ne pas enrager quand l’on perd 3 parties d’affilée. Si tout le monde se rend compte que le petit dernier est vraiment imbattable en mime, saluons son talent ! SI l’un de vos ados boude parce qu’il a perdu, dédramatisez avec humour. Dans tous les cas, veiller à ce qu’aucune remarque humiliante ne fuse. Être fairplay et accepter l’échec s’apprend pas à pas !
- Les jeux de compétition peuvent mettre en stress un ado déjà malmené par la course aux résultats imposée au collège ou au lycée. Mesurez la température et privilégiez plutôt un jeu coopératif pour que jouer soit un plaisir partagé par tous. Perdre en équipe permet de partager la frustration. Gagner en équipe est encore plus grisant !
La bonne nouvelle c’est qu’en France, jouer en famille est devenue une de nos occupations préférées** : 76 % des parents actuels déclarent avoir joué avec leurs parents étant enfants alors qu’aujourd’hui ces mêmes personnes sont 92 % à jouer avec leurs propres enfants. Les Français jouent en moyenne 3 heures par semaine en famille, ce qui leur apporte de la joie (98 %), du plaisir (97 %) et est un moment d’interaction privilégié avec leurs enfants (97 %).
Alors, sortez vos jeux de société ou courez à la ludothèque ! Jouez en famille ! C’est bon pour votre moral et c’est chouette pour bâtir la confiance, les compétences et la capacité à vivre en société de vos ados.
Habitude zen N°3 : Laissez du temps à vos ados pour ne rien faire, C’EST Bon pour leur cerveau
Courir, courir toute la semaine entre l’école, les devoirs, les révisions, les transports en commun, et les activités… Nos ados ont parfois des emplois du temps de ministre et croulent sous leurs propres impératifs. Pour peu qu’ils soient engagés dans un club de sport en compétition, les week-ends sont eux aussi surbookés par les matchs.
Dans ce tourbillon, ils doivent pourtant pouvoir trouver un espace temps pour souffler, rêver, laisser décanter leur cerveau et se reposer !
C’est pourquoi, chaque semaine, notre tribu s’organise pour laisser au moins un après-midi du week-end complètement libre de tout rendez-vous, tâches ou loisirs programmés.
Ne rien programmer, c’est enfin prendre du temps pour soi et à son rythme
S’offrir une parenthèse hors de la course contre la montre chaque semaine fait partie de mes basiques pour garder une bonne hygiène de vie et se “laver” du stress accumulé.
Le principe est de ralentir le rythme pour que chacun soit à l’écoute de ce qu’il a besoin dans l’instant présent : une sieste, une balade à vélo, appeler une copine, écouter sa musique préférée, lire, dessiner, faire un gâteau ou simplement buller devant la fenêtre en regardant la pluie tomber. Bref, parents et enfants, vaquent à leurs occupations suivant le feeling du moment. Aucune obligation extérieure ne vient contrarier ce que chacun a prévu de faire pour se ressourcer.
Entre deux activités, ne rien faire et s’ennuyer permet au cerveau de consolider la mémoire
Pendant que nous ralentissons et que nous nous détendons, le cerveau retraite, range et classe l’information de façon à ce qu’elle soit bien digérée et assimilée. Ce qui est génial pour le cerveau bien rempli de nos ados ! En effet, tout ce qu’ils ont appris dans la semaine prend le temps de cristalliser dans le bon ordre dans leur mémoire. Pendant qu’ils paressent et laissent leurs pensées intérieures vagabonder, des nouvelles connexions se font entre les différents domaines d’apprentissage récents ou plus anciens. Cette maturation aidera le cerveau à mieux comprendre et à mieux composer avec les situations auxquelles ils feront face plus tard. C’est magique !
Le professeur Francis Eustache, neuropsychologue à l’Inserm, nous explique que ne rien faire active le mode “par défaut” de notre cerveau durant lequel nous nous tournons vers nos pensées. Cette activité cérébrale au repos est vitale pour le bon fonctionnement de notre cerveau qui réorganise en quelque sorte les informations de façon cohérente.
Pour tirer tous les avantages de ce mode par défaut, il faut idéalement débrancher et couper toute stimulation cognitive. C’est donc mieux si votre ado laisse de côté les jeux vidéos, les SMS et Instagram pour laisser son esprit divaguer et consolider sa mémoire. Et si l’ennui s’installe, ne vous inquiétez pas, c’est pour la bonne cause. Je peux en témoigner. C’est dans l’un de ces moments d’ennui profond, que ma fille Teengirl1 a eu un déclic et a commencé à dessiner. Euréka ! Tuer l’ennui lui a ouvert les portes d’une nouvelle passion qui ne l’a plus quittée depuis.
Pour conclure : Parents d’ados, partageons nos expériences
Ouf ! Voilà, vous êtes arrivés au bout de cette recette zen sans prétention.
Les ados et les jeunes adultes ont besoin que leurs parents leur lâchent les baskets pour peu à peu construire leur autonomie. Toutefois, même si ce ne sont plus des gamins, même s’ils ont leur jardin secret, même s’ils préfèrent être avec leurs potes, ils ont encore besoin d’échanger avec nous, de confronter leurs points de vue aux nôtres et de sentir que nous sommes à leur côté pour les guider pas à pas vers leur vie d’adulte.
Chaque famille compose avec ses contraintes, ses caractères et son histoire pour créer ses propres habitudes zen. Tous ces rituels partagés et ces principes seront autant de points d’ancrage auxquels nos enfants se rattacheront plus tard pour naviguer dans le grand océan de l’indépendance.
En tant que parents, nous devons avoir confiance en notre capacité à être des piliers pour nos jeunes en construction. Nous avons toutes les qualités requises pour leur donner tous les outils de navigation nécessaires pour s’orienter dans le monde extérieur. Dans son article “ 9 compétences essentielles que les enfants devraient apprendre” traduit par Olivier Roland, Léo Babauta nous livre une feuille de route indiquant les compétences essentielles sur lesquelles nous devons préparer nos enfants avant leur entrée dans le vaste monde des adultes.
Notre rôle n’est pas forcément simple au quotidien. Le partage d’expérience peut nous aider à ne pas baisser les bras. Vos retours et vos témoignages sur les habitudes que vous avez mises en place pour le bien-être et l’équilibre de vos ados sont les bienvenus dans les commentaires.
Un des objectifs du blog Learneuse.com est de vous donner des clés pour aider vos enfants de 12 à 25 ans à se construire un parcours qui leur ressemble et qui fait pétiller leur vie ! N’hésitez pas me contacter si vous avez des questions ou des suggestions.
À bientôt !
* « Associations between early family meal environment quality and later well-being in school age children », Marie-Josée Harbec et Linda Pagani, Journal of Developmental & Behavioral Pediatrics (décembre 2017)
** Étude réalisée par Kantar TNS en 2012 pour la Fédération des Commerces spécialistes des Jouets et des Produits de l’Enfant (FCJPE) auprès d’une population représentative de 1000 parents d’enfants âgés de 2 à moins de 15 ans.
À toi la réussite pro sans pression !
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