Bienvenue sur Learneuse.com ! Si c'est votre première visite, vous voudrez sans doute accéder à votre pack Réussite "Examens, concours, Reprise d'études" offert.Cliquez ici pour télécharger vos ebooks et votre formation gratuitement ! 🙂
Bienvenue sur Learneuse.com ! Comme ce n'est pas la première fois que vous venez sur le blog, vous voudrez sans doute accéder à votre Pack Réussite "Examens, Concours, Reprise d'études". Cliquez ici pour télécharger vos ebooks et votre formation gratuitement ! 🙂
C’est un nouveau pas dans la vie de Learneuse ! Ceci est le premier épisode du podcast que j’ai créé et baptisé :
« Les Recettes du Possible by Learneuse »
En échangeant avec vous et avec mes proches, j’ai réalisé que le plus difficile dans notre quotidien n’était pas d’avoir des connaissances, des rêves ou des projets.
Le plus difficile, c’est de trouver l’élan, c’est de surmonter ses peurs, c’est de savoir comment faire pour se lancer et transformer tout cela en une expérience bien réelle.
Je vous invite à lâcher pour quelques minutes vos dossiers, vos révisions, vos soucis pour faire le plein d’ondes positives.
Dans ce podcast, vous allez entendre des personnes qui sont allées au bout de leurs idées et qui ont à coeur de partager leur cheminement concret.
Il sera question d’apprentissages mais aussi de défis, de parcours de vie, avec toujours à la clé des témoignages dynamisants et des pistes pour apprendre à passer à l’action.
Je souhaite que ces interviews vous apportent toute l’énergie, toute la confiance et les savoir-faire nécessaires pour que vous puissiez enfin vous dire :
« Moi aussi, je peux le faire ! ».
I-VOYAGER EN FAMILLE : Pourquoi pas nous ?
J’ouvre le bal avec mon amie Marie-Yves, son mari et ses 4 enfants qui ont enfin accompli le rêve qui trottait dans leurs têtes depuis des années.
Ils sont partis à l’aventure durant 6 mois pour faire le tour de l’Amérique du Sud, un continent auquel ils ont un attachement particulier.
En pleine période de confinement et de coronavirus, vous me direz peut-être que le sujet n’est pas du tout approprié.
Et pourtant, je vous encourage à à écouter ce témoignage inédit pour ouvrir votre horizon et vous ressourcer auprès de cette famille véritablement inspirante.
Dans cette interview en 6 épisodes, la famille Hû vous explique concrètement comment ils ont préparé, organisé et vécu ce voyage à 6 au quotidien.
Mais attention, cette interview n’est pas la simple chronologie d’un voyage en famille.
C’est une invitation à porter un regard plus profond sur ce que peut nous apprendre un véritable voyage en immersion : la découverte et le dépassement de soi, la rencontre des autres, le retour à l’essentiel et une prise de conscience sur la fragilité de notre Planète.
Embarquement immédiat !👩🏽✈️
II-PODCAST AUDIO Episode 1 : Prendre la décision de partir
Appuyez sur « play », pour écouter ou ✔️faites un clic droit et cliquez sur télécharger/enregistrer pour recevoir et écouter directement le fichier audio sur votre appareil.
Si vous préférez lire, vous trouverez la transcription intégrale de l’interview ci-après ainsi que quelques belles photos du voyage de la famille Hû.
[powerpress]
Pour écouter les épisodes suivants de l’interview « Voyager, pourquoi pas nous ? », c’est ici :
- Episode 2 : « S’adapter en Amérique du Sud »
- Episode 3 : « Les belles découvertes du voyage »
- Episode 4 : « Voyager et cohabiter »
- Episode 5: « L’école du voyage »
- Episode 6 : « Voyager pour mieux se connaître »
III-TRANSCRIPTION DE l’EPISODE 1
« Tout ce que vous avez à faire, c’est de décider de partir, et le plus dur est fait. »
Tony Wheeler, co-fondateur du Lonely Planet.
Au sommaire
Bonjour à tous !
Bienvenue dans le podcast « Les Recettes du Possible » animé par Johanna du blog Learneuse !
Vous avez peut-être déjà rêvé de tout plaquer pour partir loin, seul, avec des amis ou avec votre famille. Vous vous êtes certainement posé la question :
« Mais comment font ces gens qui osent laisser leur quotidien pour aller s’aventurer au bout du Monde pendant plusieurs mois ? ».
Ça tombe bien ! Parce que, dans cet interview en 6 épisodes, mon amie Marie-Yves et sa famille vont vous raconter comment ils ont réussi à partir 6 mois faire le tour de l’Amérique du Sud avec leurs sacs à dos.
Durant ces 6 épisodes, vous allez découvrir dans le détail comment vous pouvez faire pour rendre ce projet possible.
Dans ce premier épisode, Marie-Yves (M.Y.) vous raconte qu’est-ce-qui a déclenché la décision de partir :
- Quelles ont été les peurs que chacun a surmonté avant le départ ?
- Comment se sont faits les choix d’itinéraires pour pouvoir mettre tout le monde d’accord. Ils étaient quand même 6 !
- Et puis finalement, comment s’est préparé concrètement le voyage entre le travail et l’école ?
LES DECLENCHEURS : POUR Mûrir, un projet a besoin de temps et DE RENCONTRES
J.A. : Merci de participer ! C’est le premier podcast de Learneuse.
M.Y. : On est content !
J.A. : Merci d’être volontaire !
J.A. : Du coup, on va attaquer tout de suite dans le vif du sujet ! Grosse question que je me pose : « comment cette idée vous est en fait venu de partir 6 mois en Amérique du Sud ? ».
M.Y. : En fait, il y a 2 points. Il y a d’abord le départ de notre fils aîné, donc de Mathias, qui est parti à Saint- Etienne pour ses études. Donc, il y a le syndrome de l’enfant qui part de la maison.
J.A. : Ouais ! Je connais ça !
M.Y. : Du coup, on a eu l’envie de vivre, moi en tout cas, j’ai eu envie de vivre une aventure encore familiale tant que c’était possible. Qu’on soit tous ensemble ! Parce qu’après, chacun part dans sa vie, voilà ! Je pense qu’il y a eu ça qui a un peu mis en route le projet.
Et puis, on avait fait un voyage il y a 20 ans en Amérique du Sud, on était parti 11 mois déjà. Ça nous avait plu…et c’est vrai qu’on s’était dit que ça serait vraiment super de faire ça quand on aura des enfants. On ne savait pas qu’on allait en avoir 4 évidemment ! Et que ça allait durer 20 ans ! Mais on a toujours eu cette envie de partir avec nos enfants, partager quelque chose avec eux, sur un long terme hors du contexte « maison ».
Bon après, on a toujours eu des bébés puisqu’on a eu 4 enfants qui se suivaient. Il se trouve qu’on avait toujours un bébé avec nous. C’est vrai que c’était pas forcément commode.
Et puis, il y a eu le départ du grand. La petite qui commençait à être assez grande puisqu’elle avait 9 ans. Du coup, on s’est retrouvé dans une configuration temporelle qui faisait que c’était vraiment le moment.
Et à ce moment-là, on vivait en Ardèche. Et donc on a rencontré un couple d’américains qui avait voyagé pendant 2 ans avec 3 enfants. Ils venaient d’arriver de leur voyage.
Quelque part, je dis pas qu’ils nous ont poussés, mais c’est vrai qu’ils racontaient chaque fois : « Nous on a fait ci, on a fait ça. ». Et puis, il y a eu un moment où je me suis dit mais pourquoi pas nous ? Quelque part, c’est vrai que ça a déclenché de truc là. Et puis, ça a déclenché cette envie.
Et puis, après, on est parti sur plusieurs projets au départ. C’est à dire qu’en fait, ce que l’on voulait vivre vraiment au départ, c’était une aventure familiale. Et on a donné le choix aux enfants. En fait, on leur avait fait 3 propositions.
On avait dit, soit on reste, soit on arrête tous de travailler et on part en Ardèche pendant une saison, pour vivre hors du temps, hors des choses. Soit on reste à la maison mais on va voyager en Europe en étoile, c’est à dire avec une base sur la maison : « Partir 15 jours en Allemagne, revenir, partir en Suisse,revenir, partir en Hollande, au Pays-bas, voilà, des choses comme ça. »
Soit, on s’est dit, c’est l’occasion de faire ce qu’on s’était promis, c’est à dire faire ce voyage en Amérique du Sud. Parce que, celui-là, il était quelque part aussi dans notre tête.
Et les enfants ont choisi presque à l’unanimité, l’Amérique du Sud.
J.A.: Il y en a un ou une qui a voulu autre chose ?
M.Y. : Valentin, le deuxième, était plus frileux. Il est toujours plus frileux. Lui, son plan, c’était rester en Ardèche. C’est pas trop loin, c’est pas trop dangereux! On n’a pas à prendre l’avion. Il y avait des choses qui faisaient que pour lui, c’était la solution la plus confortable.
J.A. : Et justement, donc, pour résumer, finalement c’est quand même un projet qui date d’il y a un petit moment ! La graine, elle était déjà dans votre tête après avoir fait ce 1er voyage en Amérique du Sud. Et puis, on voit qu’il y a plusieurs déclencheurs. Le départ du grand, et cette envie de partager quelque chose en famille C’est pas un coup de tête quoi ! Tout ça, ça a mûri !
M.Y. : Quand on y pense vraiment, effectivement, c’est quelque chose qui a mûri. On n’a pas décidé un jour de sortir de notre vie et de se dire Hop ! On part. C’est quelque chose qui a probablement mûri durant tout ce temps-là ! Même si on y pas pensé forcément. Mais pendant ces 20 années, plusieurs fois on s’est dit , Ah oui !, on pourrait partir. Ah mais non, le petit est trop petit, non, je suis enceinte, non, j’ai encore un bébé. Du coup, effectivement, on peut dire que ça a mûri tout ce temps-là, Puis ça s’est déclenché au moment où il fallait.
J.A.: je dis ça parce qu’il y a pas mal d’auditeurs qui vont écouter ça. Il y a pas mal de gens qui rêvent de partir comme ça en famille et…C’est vrai que souvent on met le temps. C’est pour ça que je voulais absolument t’interviewer pour ce podcast. C’est pour dire à ces personnes, que, voilà, vous avez un projet. Peut-être qu’il se fera dans 2 ans, dans 3 ans. Mais en tout cas il y a des déclencheurs. Et là ce que je note aussi, le déclencheur c’est de fréquenter des personnes qui y sont allé, qui l’on fait, et qui vous ont aussi donné l’énergie en vous disant, mais pourquoi vous faites pas, c’est génial !
M.Y.: Oui, c’est hyper important en fait les rencontres qu’on fait. Et puis, pareil, cette rencontre là, on ne l’a pas faite dans notre entourage normal. On l’a faite parce qu’on est parti vivre 10 mois en Ardèche pour se rapprocher d’une école qu’on recherchait. On était complètement hors de notre cercle normal. Un cercle qu’on n’ a pas l’habitude de fréquenter, qu’on aurait jamais rencontré.
Et de même, sur le premier voyage qu’on a fait, il y a 20 ans donc en 1998, on était à un mariage d’une amie que je n’avais pas vue depuis des années, peut-être 15 ans ! Et , on connaissait personne en fait ! Voilà, c’était une amie que j’avais perdue de vue. Et, on s’est retrouvé à une table lors du repas du banquet de mariage. Et on a fait un tour du table. Tout le monde s’est présenté.
Parmi les gens qui étaient à notre table, il y a une fille qui dit : « Voilà, moi , j’ai 27 ans, je viens de prendre un congé sabbatique, Cet été, j’ai rencontré un Australien. Et je veux voir si ça peut marcher de vivre avec lui. Donc, j’ai posé 1 an et je pars vivre 1 an en Australie. »
Et là , pour moi, ça a été carrément le déclencheur parce qu’on avait le même âge. Et dans la voiture, tout le long du retour à la maison, j’ai poussé mon mari, en disant : « Mais tu te rends compte, ce qu’elle fait ! Elle a tout posé, elle a tout plaqué, elle est partie, elle le fait. »
Et en fait, on est parti 9 mois après.
Donc ça a enclenché aussi une réflexion de se dire : « Non, mais elle, elle l’a fait ! Pourquoi on le ferait pas ? ». Après, ça correspond à une envie évidemment, au départ.
J.A.: D’où l’importance de s’ouvrir et puis quelque part, on rencontre sur le chemin des personnes inspirantes. Voilà ! ça nous donne envie.
LES PEURS ET LES DOUTES AVANT LE VOYAGE
J.A.: Je reviens un peu sur les peurs de Valentin. Justement, avant de partir, est-ce qu’il y a eu des peurs ? au sein de la famille, ou même au sein de votre cercle familial ou de votre cercle de proches.
Est-ce qu’il y a quand même des étapes où il y a eu des peurs ? Parce que quand même, partir en voyage comme ça, on va le voir, ça demande une certaine organisation, ça demande de lâcher certaines choses. Est-ce qu’il y a eu des peurs et des résistances ?
M.Y. : Donc la 1ère peur, effectivement, c’est Valentin qui est l’enfant le moins téméraire, je dirais.
Bon , c’est pas exactement juste, mais en même temps, c’est celui qui n’aime pas être bouleversé, qui n’aime pas bouger. Donc c’est vrai, pour lui, ça a été, un petit peu, le premier arrêt. Mais ça n’a pas duré longtemps et puis, il ne l’a pas regretté un instant après.
Après, nous, bon, mon mari lui,Claude, c’est direct ! A partir du moment où il a pris une décision, il va tout écraser pour aller vers ce qu’il a choisi. Donc, pour lui, à partir du moment où il a dit : « On part ! », il n’y pas de peur, il n’y pas de crainte, c’est ok, c’est parti.
Moi après, je suis maman ! Donc la crainte, c’est toujours la maladie, si les enfants sont malades, si on a un accident, si on se fait agresser, si il y a un tremblement de terre, parce que ce sont des endroits qui ne sont pas forcément faciles non plus.
Après on a bénéficié quand même de l’expérience qu’on avait eu il y a 20 ans, déjà ! C’est vrai que la condition pour moi de partir c’était quand même de partir sans peurs, quelque part au minimum. J’ai eu plein de retours de gens autour de moi : « Mais oui, vous prenez une assurance, et puis, la rapatriement, et puis, et puis, et puis… » Et en fait, quand on commence à s’engager sur cette voie-là, en fait, on part pas. Parce qu’il y a toujours la part d’imprévus qu’on ne peut pas mesurer, forcément ! C’est ça qui nous empêche de bouger finalement.
Donc, au début, j’ai commencé à regarder des assurances, des rapatriements, la carte bleue, le travail, comment on fait, la Sécu, bla, bla, bla….Et puis finalement, il y a un moment où j’ai dit : « bon stop ! Si tu pars, tu fais confiance en ton choix, et tu pars ! ». L’idée, c’était ça ! Après, ça évite rien ! Mais avoir peur, ça n’empêche rien non plus, et ça prive de beaucoup de choses !
J.A. : Oui ! C’est sûr.
M.Y. : Donc, du coup, on s’est dit, après tout, on n’est pas beaucoup malade en France. On avait l’aisance financière, entre guillemets, de se dire, si on doit rentrer immédiatement, on peut rentrer. Voilà, on n’a pas besoin d’attendre le déblocage d’une carte bleue, d’une situation, d’un secours etc…Donc, on est parti quand même plutôt confiants.
Bon après, nos familles, elles nous subissent (rires). C’est pas le 1er choix particulier qu’un aura fait dans notre vie. Il y a 20 ans, c’était déjà le drame quand on est parti. Bon, on a fait des choix d’éducation pour nos enfants comme la déscolarisation. qui a provoqué énormément de peurs dans nos familles. le choix des naissances de nos enfants aussi. Enfin bref, ils sont un peu rodés quoi ! Et puis, de toute façon, ils n’ont pas le choix. ils ont subi ce choix-là en tout cas.
J.A. : Donc oui, vous avez apprivoisé vos propres peurs en vous imaginant : « Mais qu’est ce qui peut m’arriver de pire ? ». Vous avez fait le tour, et puis vous avez décidé de partir.
LA PREPARATION DU VOYAGE EN FAMILLE : LE BUDGET, LE travail, l’ECOLE ?
J.A. : Comment s’est préparé le voyage en fait, comment vous vous êtes organisés ? Parce que tout anticiper, ça me paraît énorme !
M.Y. : Donc, entre le moment où on a émis l’idée et où on l’a acceptée, où tout le monde l’a acceptée dans notre cercle restreint, on a mis à peu près 8 mois pour partir.
Alors, d’abord il y avait un choix de saison évidemment. On s’est décidé, je ne sais plus, en début d’année, peut-être février-mars. On voulait partir pour l’été austral. C’est à dire qu’il fallait que l’on parte pendant l’hiver en France. De toute façon c’était incompressible au niveau du temps.
Ensuite, la 1ère chose qu’on a faite, c’est la faisabilité financière. En fait, les ressources de temps et d’argent. Est-ce qu’on avait ce temps-là de disponible ? Est-ce qu’on avait ce temps-là pour le faire ? Donc, il se trouve que là, pareil, il y a eu une espèce de concordances de choses. Donc, pour régler tout de suite le problème de comment on a fait au niveau du travail de Claude, il avait un compte épargne-temps. cela faisait 25 ans qu’il travaillait dans la même entreprise. Il avait épargné énormément de jours, 90 jours. Donc sa limite, c’était 90 jours pour lui, ça représentait 5 mois à peu près qui était payés. Donc, il est parti 90 jours en congés payés. C’est vrai que financièrement, à 6, c’est quand même assez lourd. Donc voilà, ça rendait le projet possible tout de suite.
Après, au niveau du temps, il y avait l’histoire de la saison et puis, il y avait les enfants et l’école qu’il fallait gérer voilà. Alors, ça, c’était comment faire ? Les enfants, à l’école primaire, ont été scolarisés à la maison. Donc on sait qu’on peut réussir à l’école sans aller à l’école puisqu’après ils ont réintégré le système normal et que ça s’est toujours bien passé. Du coup, on n’avait pas du tout cette crainte de se dire : « Oh la la ! Ils vont manquer 1 an, comment ça va se passer etc.. ».
Par contre, 2 des garçons étaient au lycée. Donc, il y avait quand même un niveau scolaire qui demande une acquisition de connaissances, Il y avait un risque d’un redoublement. C’était le gros risque qu’on encourait. Bon, sur les 2 qui étaient au lycée, 1 avait déjà sauté une classe. Donc ça le remettrait à niveau. Ils ont accepté le risque tous les 2, sans problèmes.Tous les 2 ont dit : « Ok ! Soit vraiment on travaille super bien le peu de temps qu’on va être au lycée, et on peut passer l’année. Soit ça va être plus cool et puis on redoublera. ». Ils ont accepté ça.
Et pour le grand qui était déjà en école supérieure, on a dû demander une dérogation pour avoir une année de césure qui ne se fait pas normalement après une première année. Ils ont adhéré tout de suite au projet. Il est à Saint-Etienne en école d’Art et de Design. J’ai appelé, j’ai eu la directrice des études qui nous a dit tout de suite : « On ne peut pas s’opposer à un projet comme celui-là. voilà, on peut pas ! Il faut qu’il parte. Il n’y a aucun problème. Vous allez vivre en famille. On ne peut pas en plus enlever ça à Mathias. » Donc, voilà, il a pu bénéficier d’une année de césure avec, entre guillemets, un redoublement, une perte d’année. sachant que lui aussi avait passé une classe. Ce n’était pas un souci pour lui.
Et puis la dernière, Julie, elle n’ était pas vraiment scolarisée encore. Donc elle était en niveau de CM1 à ce moment-là. On n’a fait aucune démarche particulière. Elle a nous a suivis avec l’idée de réintégrer sa classe normale si elle souhaitait retourner à l’école après l’expérience.
J.A.: C’est génial ! Les enfants ont pu participer à ce choix. On perd, entre guillemets, une année. Mais, on va le voir, c’est quand même une année énorme d’enrichissement, assez unique !
Mais bon. C’est vrai que ça nécessite quand même de peser les choses, et de se dire à quoi on renonce ? Qu’est-ce qu’on va gagner avec ce voyage ?
M.Y. : Donc voilà, ça c’était la pratique, comment caler ce voyage ? Après, , il y avait le choix de l’itinéraire, la préparation. Donc l’itinéraire, on n’a pas voulu que tout soit prévu. Parce que d’abord à 6, c’est pratiquement impossible. Et en plus, on voulait se laisser quand même la possibilité de traîner, de changer, de rester, ou de partir plus vite sur des endroits qui ne nous plaisaient pas forcément. Donc, ce qu’on a fait, c’est qu’on a acheté nos billets allers-retours.
C’est à dire qu’on avait une date de départ, une date d’arrivée d’un aéroport donné. Ensuite, on a réservé un seul vol à l’intérieur de l’Amérique du Sud qui est le vol Quito-Bogota parce que sur la frontière terrestre entre ces 2 pays, il y a pas mal de narcotrafic. Donc on ne voulait pas passer là avec les enfants.
Et puis on avait réservé Noël. Parce qu’à Noël, on savait qu’on allait être à Ushuaïa et que ça risquait d’être très fréquenté. Donc on avait réservé cette semaine-là.
Et puis, notre location du premier mois en Equateur à Cuenta. On avait 15 jours de location qui étaient réservés. Et l’école, puisqu’on a mis les enfants à l’école d’espagnol là-bas.
Voilà, ça, c’étaient les seules réservations qu’on avait. Et après, tout le reste, on l’a fait au fur et à mesure de nos envies.
C’est comme les histoires d’assurances. En fait, avec internet, on a accès à tellement de données qu’on finit par se perdre. On veut être sûr que ceci se coordonne avec cela, qu’on a bien le bon bus, que on va arriver à la bonne heure, que l’hôtel va être ok. Et en fait, ça devient infini…
J.A.: …Tu fais un burn-out avant de partir !
M.Y.: Exactement !
LE PROGRAMME DE L’EPISODE 2 DE CETTE INTERVIEW « Voyager en famille, pouquoi pas nous ? »
Voilà ! Ce premier épisode est terminé ! J’espère qu’il vous aura éclairé.
Dans le prochain épisode, vous allez découvrir le casse-tête des sacs à dos. Comment on choisit l’essentiel lorsqu’on prépare un sac à dos pour 6 mois de voyage. Vous verrez également ce que Marie-Yves et son mari ont souhaité partager, à travers ce voyage, avec leurs enfants. Et comment ils ont pensé l’immersion et l’adaptation à cette nouvelle culture pour qu’elle se fasse progressivement.
Bye! Bye ! A bientôt dans le prochain épisode du podcast « Les Recettes du Possible by Learneuse ».
Et si voulez en savoir plus sur Learneuse, Vous pouvez aller visiter le blog et la chaîne Youtube.
A très bientôt sur Learneuse.com !
Pour aller plus loin :
-Le blog tenu par la famille Hû durant leur voyage en Amérique du Sud : l’Odyssée d’Hû 6
Cet article est le n°33/52 du défi: “52 idées à explorer pour aider vos 12-25 ans à trouver leur voie”
À toi la réussite pro sans pression !
Apprends tout en 2 fois moins de temps sans stress
Formation vidéo
E-book
Guide pratique
Votre adresse email ne sera jamais cédée ou revendue. Vous recevrez des articles, vidéos, podcasts, fiches pratiques, offres commerciales et autres conseils pour vous aider à apprendre autrement et efficacement par vous-mêmes. Vous pouvez vous désabonner à tout instant.
retour sur votre super voyage
merci
Bonjour Bernard, l’intégralité des 6 épisodes est enfin disponible avec en plus le témoignage des enfants et du papa dans la rubrique podcast du blog. Bonne écoute ! 😊