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Cet article participe à l’événement interblogueurs‘’Mes 3 méthodes efficaces pour être plus zen au quotidien’’ organisé par le blog “Devenir efficace et plus zen” de Johann, un blog où il vous propose de développer votre efficacité pour vivre une vie riche et épanouissante.
J’aime que mon travail soit bien fait. J’ai un petit côté perfectionniste agaçant qui fait de moi une candidate de premier choix au burn-out .
Avant, je pensais qu’être efficace au travail signifiait être plongée non-stop dans le flux ininterrompu de mes tâches, sans faire de break.
J’étais un peu du genre à zapper les pauses-café et à avaler un encas vite fait à midi pour traiter au mieux un maximum de dossiers.
Résultat : en fin de semaine, j’étais littéralement épuisée et je traînais de gros reliquats de fatigue la semaine suivante. Un véritable cercle vicieux !
Vous allez me dire, c’est normal, c’est la pression du boulot qui veut ça.
Et ben non ! Maintenant que je suis en disponibilité et que je suis libre d’organiser mon temps comme je le souhaite, je m’impose exactement le même rythme.
C’est grave docteur ?
Heureusement, il y a quelques semaines, en pliant mon linge, j’ai eu une révélation.
J’écoutais un passage de l’excellent livre de Cal Newport, « Deep Work ».
Dans ce livre, il raconte l’histoire de Tim Kreider, essayiste et dessinateur humoriste, allergique à l’idée d’être débordé dans son job.
Tim Kreider se définit comme la personne ambitieuse la plus paresseuse au monde. Un jour, il en a eu ras le bol d’être submergé d’emails et de demandes impromptues. Cela l’empêchait de se concentrer sur le cœur de son métier, à savoir, écrire de bons articles.
Il s’est donc isolé dans un coin perdu de campagne sans connexion internet pour ne plus être dérangé. Il a lu, pris le temps de vivre et contemplé la nature.
Contre toute attente, il a produit ses meilleurs contenus durant cette retraite. Cette oisiveté à temps partiel lui a été salutaire pour progresser d’un bond dans son métier.
A la fin de cette histoire, Cal Newport conclut avec cette analogie :
« L’oisiveté ce n’est pas des vacances, un luxe ou un vice. Elle est aussi importante pour le cerveau que la vitamine D pour le corps. Quand nous en sommes privé, nous souffrons d’une détresse mentale aussi handicapante que le rachitisme. »
Là, j’ai bugué : « Ah ben mince ! Se détendre, ne rien faire, se délasser, buller, paresser, c’est bien alors pour être efficace dans son travail ? »
Selon Cal Newport et les recherches de nombreux scientifiques, oui !
Quel soulagement !
Cette analogie a complètement changé ma vision du travail sérieux. J’ai lâché mon costume d’employée modèle exténuée, pour mon costume de bosseuse-zen.
En réalité, j’ai compris comment produire un travail de qualité tout en prenant le temps de paresser.
Si vous êtes saturé de travail et que vous tenez tout de même à bien faire les choses sans y laisser votre peau, lisez ce qui suit.
Inspirée par Cal Newport, je partage avec vous mes 3 routines de “bosseuse zen”. J’ai décidé de les inscrire à mon emploi du temps quotidien pour être efficace au travail et faire du bon boulot sans m’épuiser.
Vous allez apprendre comment recharger les batteries de votre cerveau en bullant avec brio.
Au programme : I- Mais ça veut dire quoi en vrai “buller pour mieux travailler” ? II- Pourquoi “buller” est incontournable pour être zen et plus efficace au travail ? III- Routine N°1 de “bosseur zen” : aller au contact de la nature IV- Routine N°2 de “bosseur zen” : buller à temps complet en soirée pour être plus efficace au travail le lendemain V- Routine N°3 de “bosseur zen” : buller oui ! mais avec méthode ! |
Suivez le guide …
I- Mais ça veut dire quoi en vrai « buller pour mieux travailler » ?
Mieux travailler en profondeur
Dans les lignes qui vont suivre, je vais vous parler de travail, mais pas n’importe lequel.
Ma priorité est de vous donner des clés pour être efficace au travail pour les tâches en profondeur. Elles représentent en effet votre plus grande source de valeur ajoutée et d’accomplissement.
En tant que “bosseur zen”, pour progresser, exceller et changer les choses dans votre domaine de prédilection, vous devez protéger ce travail en profondeur comme un trésor face aux multiples distractions qui vous entourent.
En clair, je ne parlerai pas de comment traiter vos mails, vos imprévus et toutes ces petites tâches, certes importantes à régler, mais pour lesquelles vous ne gèrerez pas votre énergie de la même façon que vous le feriez pour les tâches plus complexes (cela fera l’objet d’autres articles).
Je m’explique.
Dans chacun des projets que vous menez, dans votre métier, vos études ou vos passions, vous avez certainement identifié des tâches qui comptent plus que les autres. Ce sont les tâches qui vont vous demander le plus d’efforts pour avancer vers vos objectifs les plus importants.
Par exemple, dans mon activité actuelle, les tâches fondamentales qui vont faire que je vais peu à peu devenir une blogueuse compétente dans mon domaine, sont :
- L’écriture d’articles et de vidéos sur les apprentissages,
- Et in fine, la création de formations utiles pour mes lecteurs.
Si je ne fais pas ce travail-là, je n’avance pas.
Dans votre cas, il s’agira peut-être de finaliser un projet de longue haleine comme organiser une conférence, lancer un nouveau produit, fabriquer un prototype, rédiger votre thèse ou un un rapport pour votre examen.
Toutes ses tâches vont nécessiter de votre part un maximum de concentration et un travail en profondeur qui va consommer votre réserve de volonté et d’énergie.
Au passage, si vous avez vraiment des problèmes de concentration, vous pouvez aller lire cet article qui vous explique comment minimiser les effets des interruptions et des distractions sur votre attention.
Mais revenons à notre travail en profondeur.
Votre réserve d’énergie dédiée au travail en profondeur est limitée
Lorsque vous travaillez en profondeur et que vous êtes concentré, vous puisez dans une ressource qui est par nature limitée chez l’être humain : C’est l’attention dirigée.
Rachel et Stephen Kaplan, chercheurs en psychologie environnementale, distinguent, selon leur théorie de la restauration de l’attention (ART), 2 formes d’attention :
- L’attention volontaire ou dirigée
- L’attention involontaire ou non dirigée (je vous en parle plus loin)
L’attention dirigée de votre cerveau vous permet de rester concentré sur une tâche exigeante pendant une longue période sans vous préoccuper des distractions externes (bruits) et internes (pensées). Elle est plus précisément reliée au centre exécutif de votre cerveau (votre cortex préfrontal).
D’après l’ART, l’attention dirigée s’épuise après une sollicitation prolongée comme cela peut nous arriver à la fin d’une grosse journée de travail.
Nous sommes alors distraits, irritables ou plus facilement stressés.
Quand les réserves d’attention dirigée sont à sec, la solution la plus sage pour continuer à être efficace au travail, est de faire une pause.
Vous devez suspendre ce que vous faites et buller pour vous ressourcer.
C’est à cette condition que vous pourrez réattaquer en pleine forme le lendemain, le surlendemain et les jours d’après.
Qu’est-ce que j’entends par « buller pour être efficace au travail? »
Il s’agit tout simplement de mettre en veille votre centre de l’attention dirigée et de stopper toutes activités qui pourraient le solliciter.
En gros, oubliez tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à une activité cognitive intense (réflexion, apprentissages, résolution de problèmes, choix compliqués…). Détendez-vous ! (on verra comment plus loin).
II-Pourquoi buller est incontournable pour être zen et plus efficace au travail ?
Petit avertissement avant de lire la suite
J’entends d’ici votre petite voix intérieure :
« Buller, buller, être un bosseur zen ! C’est bien beau tout ça ! Mais moi ! J’ai du pain sur la planche et j’ai pas les moyens de perdre du temps à me délasser ! »
Qu’il n’y ait pas de malentendus entre nous ! Je ne vous invite pas ici à paresser 24h/24h dans un canapé.
Je vous invite à comprendre ce qui se passe dans votre cerveau lorsque vous prenez une vraie pause bien méritée après avoir bossé.
La magie du subconscient
Il se trouve qu’un petit miracle se produit quand vous décidez d’offrir un peu de repos à votre centre de l’attention dirigée.
La nature est bien faite.
Quand vous mettez votre pensée consciente (attention dirigée) en veille, vous passez le relai à votre pensée inconsciente (subconscient).
C’est magique. Vous continuez à être productif sans le savoir et sans vous fatiguer.
Au repos, vous mobilisez des régions de votre cerveau dotées d’une force de frappe neuronale beaucoup plus puissante que celle de votre pensée consciente.
Ces zones peuvent en effet traiter plus d’informations et donc trouver plus de solutions que votre centre de l’attention dirigée qui ne peut répondre qu’à des problèmes très limités.
En d’autres termes, vos temps de pause représentent un temps laissé à votre subconscient pour résoudre vos problèmes les plus complexes et consolider ce que vous avez construit pendant vos temps de travail en profondeur.
Vous avez forcément déjà expérimenté cela :
Vous bûchez sur un problème de sciences depuis des heures. Vous n’arrivez pas à trouver la solution. Du coup, vous laissez tout tomber. Vous allez manger un morceau, boire un coup avec un copain et bing ! Tout un coup, le soir dans votre douche, euréka ! Vous trouvez ce qui coinçait !
Notre subconscient est très fort pour mouliner les données dans tous les sens et faire des associations d’idées saugrenues qui aboutissent à des solutions inédites.
Evidemment, si vous n’avez pas été actif, si vous n’avez pas travaillé ou appris avant de faire votre pause, votre subconscient aura moins de choses à se mettre sous la dent et moulinera à vide. Il sera moins productif et le miracle n’aura pas lieu. D’où mon avertissement au début de ce chapitre.
En résumé : bossez, bullez sans culpabiliser, et laissez votre subconscient terminer le job !
Vous ne me croyez pas ?
Pour les plus sceptiques d’entre vous, sachez que le psychologue Apt Dijkstehuis a montré à travers une expérience1 que le subconscient était très performant lorsqu’il s’agissait de jongler avec de grandes quantités d’informations ou avec des données aux contours flous.
Voici l’expérience qu’il a réalisée :
Il a donné à 2 groupes de personnes les informations utiles pour prendre une décision concernant l’achat d’une voiture.
Le premier groupe avait pour consigne d’étudier dans le détail les informations avant de prendre la meilleure décision.
Le deuxième groupe devait juste lire les informations puis aller se distraire en réalisant des puzzles faciles avant de décider sans avoir le temps de réfléchir.
Après évaluation, c’est le 2ème groupe qui aura été le plus performant dans ses choix de voiture.
L’équipe du psychologue en a conclu que, pour des questions complexes, s’obstiner à vouloir peser le pour et le contre pendant des heures donnait de moins bons résultats. Prendre connaissance des données pertinentes et passer à autre chose en laissant le subconscient faire son travail était plus efficace.
Maintenant que vous avez compris pourquoi et comment laisser agir votre subconscient, je vous donne 3 exemples de routine qui vont vous permettre de buller avec brio tout en restant efficace au travail.
III- Routine N°1 de “bosseur zen” : aller au contact de la nature
« l’homme est un animal d’extérieur . Il s’échine sur des bureaux et parle de livres de compte, salons et galeries d’art, alors qu’il ne les doit en réalité qu’à la persévérance d’ancêtres mal dégrossis dont il renierait la parenté et dont il a hérité et dilapidé la vitalité. S’il est devenu ce qu’il est aujourd’hui, c’est grâce à des siècles de contact direct avec la nature. »
James H. Mac Bride Médecin. Journal of the American Medical Association 1902
Comment refaire le plein d’attention et de concentration ?
Lire, écrire, compter, résoudre des problèmes logiques…
Tout travail intellectuel entame très vite notre réservoir de concentration et de volonté. Or, cette réserve d’attention dirigée dont dispose notre cerveau humain est limitée (Cf partie I).
Dans ce cas, comment refaire le plein pour pouvoir continuer à avancer et être efficace au travail ?
Dans la première partie de cet article je vous ai parlé de la théorie de la restauration de l’attention (ART) de Rachel et Stephen Kaplan, chercheurs en psychologie environnementale.
Cette théorie se base sur le fait que la nature permet d’améliorer les capacités de concentration des humains.
Le remède est simple. Il est sous nos yeux.
Pour regénérer à coup sûr vos capacités d’attention, il suffit de faire le plein de Nature !
L’expérience : Marcher dans la Nature VS marcher en Ville
Dans une étude2 parue en 2008 dans le Psychological Science, les chercheurs Kaplan et Berman ont confirmé les effets bénéfiques de la Nature sur la restauration de l’attention.
Ils ont soumis 38 personnes à un test cognitif complexe (mémoriser des séries de chiffres dans l’ordre inverse). Après les avoir bien fatigués, ils ont demandé à la moitié des participants de faire une balade de 35 mn dans un parc arboré du campus et à l’autre moitié du groupe, de faire la même chose dans un centre ville animé.
Par la suite, les participants ont repris les tests cognitifs.
Les scores ont été nettement meilleurs (20%) chez les personnes qui étaient allées marcher dans la nature. Les résultats ont été les mêmes la semaine suivante en inversant les groupes.
Ceci montre bien que la performance était liée aux effets de la Nature mais pas au facteur humain.
Comment la Nature agit-elle sur notre attention ?
Intuitivement, vous pouvez vous dire que marcher dans une ville animée est beaucoup plus fatigant que marcher dans un parc.
Notre attention dirigée est très sollicitée : il faut éviter les passants, être prudent lorsque l’on traverse. Ceci explique en partie pourquoi les promeneurs urbains de l’expérience précédente ont eu des résultats plus faibles aux tests.
Mais ce n’est pas tout.
Selon les chercheurs, la Nature nous expose à ce qu’ils appellent des stimulis fascinants : le bleu du ciel, un coucher de soleil, les feuilles des arbres….
Ces stimulis activent notre attention involontaire. Ce qui ne nous demande aucun effort et est au contraire très reposant et revigorant pour notre Esprit.
Il suffirait d’une belle balade de 50 minute au milieu des arbres pour sentir vos capacités de concentration se renforcer.
D’autres études ont montré que visualiser de belles photos de paysages naturels (forêts, montagnes, plages, chutes d’eau) avaient aussi un effet bénéfique sur l’attention.
Routine N°1 : Buller au contact de la NatureCe qu’il vous reste à faire est simple :
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IV- Routine N°2 du “bosseur zen” : buller à plein temps en soirée pour être plus efficace au travail le lendemain
Nos mauvaises habitudes de travail ne nous aident pas à donner le meilleur de nous-mêmes
Vous êtes salarié ?
Faites-vous partie de ces personnes qui rentrent à la maison avec un dossier à boucler, qui jettent un dernier œil sur leurs mails pros avant de se coucher et qui finissent par se projeter mentalement les problèmes qui les attendent le lendemain durant leur (pseudo) sommeil.
Vous êtes étudiant ?
Quelques jours avant chaque examen, vous êtes à labours et vous consacrez vos dernières nuits à bachoter non-stop jusqu’à épuisement et saturation ? (NB: Lisez cet article si vous devez réviser à la dernière minute)
Vous ne pouvez pas être efficace au travail et donner le meilleur de vous-même en adoptant de telles stratégies, en tout cas pas sur le long terme.
Combien de temps pouvons-nous nous concentrer efficacement sur une tâche exigeante ?
Dans un article3 paru en 1993 analysant les performances d’experts dans leurs domaines, le psychologue K.Anders Ericsson nous explique qu’un expert peut se concentrer sur une tâche exigeante durant en moyenne 4 heures/jour et un débutant en moyenne 1 heure 30 minutes par jour.
Par exemple un violoniste pourra s’entraîner de façon délibérée 4 heures par jour maximum en profondeur pour être efficace dans son travail et atteindre son meilleur niveau.
Ceci signifie qu’en général, nous grillons nos capacités de concentration (4 heures donc pour un expert) au fil de la journée et que forcément le soir, nous serons beaucoup moins performants.
Si vous voulez être au top dans ce que vous faites, si vous voulez préserver votre santé, il va donc falloir que vous répartissiez vos efforts de manière astucieuse dans votre journée de travail.
Routine N°2 : Buller le soirNous arrivons donc à la deuxième routine que vous pouvez mettre en place pour vous octroyer de vrais temps de pauses réparatrices.
Vous serez plus productif, plus percutant et plus heureux ! |
V- Routine N°3 de “bosseur zen” : buller avec méthode
L’effet Zeigarnik : ces choses inachevées qui vous hantent !
Mettre un terme définitif à votre journée de travail ne suffit pas.
Quand vous allez commencer à mettre en place cette routine, vous saurez au fond de vous-même que vous avez laissé sur le grill tout un tas de tâches inachevées.
Même si certaines sont accessoires, elles vont tout de même venir titiller votre esprit pendant la soirée.
Ce phénomène cognitif qui nous ronge tous s’appelle l’effet Zeigarnik4.
Il a été découvert au début du 20ème siècle par la psychologue Bluma Zeigarnik. C’est en observant des garçons de café qu’elle s’est rendue compte qu’ils mémorisaient bien les commandes non servies et oubliaient aussitôt les commandes servies.
Elle a ensuite mis en place une expérience en demandant à des enfants de réaliser une série de vingt petits travaux (modeler des animaux, enfiler des perles, assembler les pièces d’un puzzle…). La moitié des tâches ont été interrompues et l’autre moitié achevées jusqu’au bout.
Peu après, on a questionné les enfants sur les tâches dont ils se souvenaient. Les tâches inachevées étaient 2 fois mieux mémorisées.
Sa conclusion : Nous avons tendance à mieux nous souvenir des actions inachevées plutôt que des actions accomplies.
Lorsque vous commencez une tâche et que vous êtes interrompu dans votre élan, cela crée une tension. Votre cerveau s’attend à ce que vous la terminiez, ce qui fait que vous avez toujours en tête cette action inachevée.
Mémoriser toutes ces petites tâches inaccomplies va rajouter à votre charge mentale et consommer une grosse partie de vos précieuses réserves d’attention dirigée.
Or, votre cerveau a mieux à faire que de stocker la dizaine d’emails non ouverts que vous avez rapidement vus en consultant négligemment votre boîte mail juste avant de dîner ! (je vous ai grillé !)
Routine N°3 : Buller avec méthode grâce au rituel d’arrêtVotre cerveau doit avoir la certitude d’en avoir terminé avec les tâches liées à votre travail jusqu’au lendemain. Vous allez le rassurer. Ce n’est qu’à cette condition qu’il se reposera et qu’il rechargera ses batteries. Pour cela vous allez mettre en place un rituel d’arrêt en fin de journée.
Voici ce que vous pouvez faire (libre à vous ensuite de l’adapter à vos envies) :
En suivant ce rituel, vous mettez KO l’effet Zeigarnik et vous libérez votre cerveau pour d’autres activités ressourçantes. |
Cal Newport dit d’ailleurs avec ironie qu’en adoptant cette nouvelle habitude, « votre temps de réponse aux emails en pâtira peut-être mais que vous compensez largement par un volume de travail important produit chaque jour et de plus grande qualité que celui de vos collègues épuisés. »
Voilà ! J’espère que cet article vous aura convaincu qu’offrir un vrai repos réparateur à votre cerveau était vital pour être efficace au travail et pour faire la différence dans ce que vous entreprenez.
Je vous encourage à faire des pauses en testant 1 ou plusieurs de ces 3 routines de “bosseur-zen” pendant 1 semaine. Observez le changement qui s’opère : Vous sentez-vous plus présent à ce que vous faite ? Plus inspiré ? Plus productif? Plus serein ? Plus énergique ?
Si ça fonctionne, alors adoptez-les !
Pour conclure, je voulais partager avec vous ce que j’ai observé autour de moi. Cela peut peut-être vous éclairer sur la façon de gérer votre rythme pause/travail.
J’ai constaté que les personnes qui arrivaient à avancer dans leurs projets avec efficacité et entrain puisaient leurs forces dans une forme d’attitude qui pourrait se résumer à cette phrase :
« Quand tu travailles, tu travailles
et quand c’est terminé, c’est terminé ! »
Je suis admirative de leur capacité à bien compartimenter leur temps de travail et leur temps de détente en ne laissant pas l’un polluer l’autre. Elles veillent aussi bien à la qualité de présence dans leur job que dans leurs temps de détente et switchent de l’un à l’autre sans difficultés.
Je pense que cette facilité à recharger les batteries en insérant des temps de pause, même très courts, entre 2 séances de travail, s’apprend. Je vais creuser la question et je vous en reparlerai certainement dans de prochains articles.
Et vous, comment faites-vous pour vous ressourcer quand vous avez bossé dur durant la journée ?
Je vous invite à partager votre expérience dans les commentaires !😊
A bientôt sur Learneuse.com !
Votre Anti-sèche pour la route :
Pour aller plus loin :
-
Les 11 articles participant à l’évènement interblogueurs »3 méthodes efficaces pour être plus zen au quotidien » sont accessibles via le lien suivant : https://devenir-efficace-et-plus-zen.com/etre-zen-au-quotidien-meilleurs-methodes/
- Pour découvrir comment je m’organise dans la semaine pour avancer dans mes tâches les plus difficiles et les plus importantes, visionnez ci-dessous la vidéo complémentaire à cet article (10 mn 38s) : « Travaillez moins et mieux grâce à l’attention dirigée ». Et ✅ abonnez-vous à la chaîne Youtube de Learneuse pour ne rater aucun épisode !
Références :
- 1 L’étude complète (en anglais) du psychologue Ap Dijksterhuis : “On Making the Right Choice: The Deliberation-Without-Attention Effect” (ou comment le subconscient peut être très efficace pour faire des choix basés sur des données complexes)
- 2 L’étude menée par Berman et Kaplan parue dans le journal Psychological Science de 2008 (en anglais) : “The Cognitive Benefits of Interacting With Nature” (les effets bénéfiques de la Nature sur la restauration de notre attention)
- 3 L’article de Karl Ericsson paru en 1993 dans la Psychological Review (en anglais) : “The Role of Deliberate Practice in the Acquisition of Expert Performance” (le rôle de la pratique délibérée dans le développement des compétences des experts)
- 4 La définition de l’effet Zeigarnik sur Wikipédia
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Bonjour je travaille intensément parce que ça me plait et j’entrecoupe de moment de pause pour buller ne rien faire du tout car je sais que j’ai bossé, donc ne ressent aucune culpabilité.. l’effet Zeigarnik me parle bien en tout cas! mais je divise mes tâches donc je ne suis plus angoissée comme avant. A bientôt
Coucou Florence, oui diviser nos tâches les plus ardues, permet d’observer un avancement chaque jour. C’est satisfaisant et ça nous allège l’angoisse et la culpabilité ! Merci pour ton témoignage !
Tout à fait d’accord sur le fait qu’il faut trouver un équilibre juste entre action et repos, boulot et bullage, activité et sommeil. Tout l’un ou tout l’autre ne fonctionne pas et l’équilibre est parfois compliqué à trouver, mais un petit pas après l’autre, en s’écoutant, on peut tendre vers cet équilibre 🙂
Coucou Valentine, oui, d’où l’intérêt de tester toutes ces pistes. Nous avons tous un équilibre qui nous est propre !😊
J’ignorais cette notion d’attention dirigé. C’est une notion fort intéressante.
Malgré que je sache qu’il est contre productif de s’acharner au travail lorsque le cerveau ne veut pas s’y mettre j’ai du mal à me forcer a changer d’activité. Alors tout ce qui va dans ce sens chasse ma mauvaise conscience. Merci
Coucou Pierre-Favre, je pense que nous avons tous des réserves d’attention dirigée différentes suivant notre degré de maitrise du sujet, la motivation et sans doute notre physiologie. L’essentiel est que les séances de travail ne soient pas épuisantes (ce qui est mon cas si je ne prends pas garde à lever le nez de mon boulot car quand je suis concentré sur quelquechose, j’ai du mal à passer à autre chose aussi. tu vois, j’oublie des trucs essentiels comme manger, dormir 😊…Donc je veille à me réguler).
Alors là … Je suis bouche bée !
Super article, il est vraiment vraiment complet, dès que j’avais une question qui me venait à l’esprit, tu y as répondu juste après ! J’ai beaucoup appris et ça m’intéresse beaucoup !
Je vais tester les méthode n°1 et n°3 et je te dirais comment ça s’est passé pour moi 😀
Merci pour cet article !
Coucou Daniel,
Bienvenue sur le blog Learneuse ! Un grand merci pour ton commentaire. La meilleure façon de savoir ce qui peut te convenir est finalement l’action ! N’hésite pas à partager tes retours.😊
Super article 👍🏼! Des bisous.
Bonjour,
Merci beaucoup pour ce bel article très détaillé.
Je dois avouer que je ne connaissais pas une grande partie des points évoqués (ou du moins, je ne savais pas qu’il y avait des mots précis pour les exprimer !). Je pense par exemple à l’attention dirigée.
Bref, je vais en tester quelques unes 🙂
Belle soirée,
Paul
Bonjour,
Ah, je suis très contente que cet article vous ait appris des choses et notamment à prendre soin de votre attention dirigée. Bonne exploration alors !😊