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Vous avez vu dans les précédents épisodes de cette série “Comment se concentrer” que votre cerveau était naturellement taillé pour être sensible aux distractions (question de survie !). Vous avez aussi compris que le fait d’être interrompu dans votre travail vous faisait perdre énormément de temps (en tout cas beaucoup plus que vous le croyez !).
Si vous manquez de concentration et que vous n’avez pas vu ces épisodes : ✅Cliquez ici pour voir la vidéo “Zapper, c’est dans nos gènes”, ✅Cliquez ici pour voir la vidéo “Interruptions et perte de temps, fais le calcul !” |
Mais, ce n’est pas tout ! Parfois, nous baignons dans l’illusion que nous maitrisons tout, que nous avançons et que nous sommes efficaces.
N’avez-vous jamais eu :
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La satisfaction d’avoir couru 4 réunions dans une journée (Mais ? Vous avez décidé quoi au juste pendant ces réunions 🤔?),
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Le sentiment du devoir accompli quand vous avez ouvert tous les mails du jour sans distinction (Même les dizaines de newsletters auxquelles vous êtes abonné malgré vous 😅),
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La conscience tranquille quand vous avez relu 10 fois votre cours de droit des Institutions Européennes (devant “Danse avec Les Stars”💃),
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La sensation d’être une super héroïne après avoir fait réviser les multiplications à Teenboy tout en écrivant le compte-rendu de la dernière réunion du club de basket et en textotant les courses à votre Chéri (Zut ! Vous avez cramé le riz🔥!).
Quand il s’agit de se concentrer sur un projet pour lequel on aimerait avoir les meilleures résultats (une bonne note, un diplôme, la concrétisation d’une action ou l’assurance de passer une bonne soirée devant un bon repas pas cramé), la devise est la suivante :
“Ne travaillez pas dur, travaillez intelligemment !”
Et pour travailler intelligemment tout en restant le plus efficace et le plus concentré possible, vous avez besoin :
-
de vous débarrasser des fausses bonnes idées pour gérer les interruptions,
-
de faire le tri entre les distractions anodines et celles qui sabotent réellement tous vos efforts pour progresser dans vos objectifs.
Pour vous éclairer, je partage avec vous les réponses que j’ai données à Superwoman, Supergeek et Superflemme concernant les croyances qui peuvent nous rendre inefficaces :
I- Croire qu’être multitâche résout les problèmes de dispersion II- Penser que travailler vite compense les retards dus au manque de concentration III- Confondre pauses reposantes et interruptions qui sapent la concentration |
Et enfin, je vous donne quelques pistes pour repérer les différents types d’interruptions :
IV- Les interruptions n’ont pas toutes les mêmes effets sur la concentration V- Les pires ennemies de votre concentration et de votre efficacité VI- Quelques conseils complémentaires pour apprivoiser le manque de concentration lié aux interruptions |
Vous trouverez après la vidéo, la transcription complète de l’épisode, les conseils complémentaires à lire pour pallier à votre manque de concentration et quelques références pour aller plus loin.
Bon visionnage …
🎞️DEBUT DE LA TRANSCRIPTION🎞️
I- 1er cause d’inefficacité : croire qu’être multitâche résout les problèmes de dispersion
“Mais moi je peux faire plusieurs choses à la fois !
J’suis multitâches !
Ça me dérange pas d’être dérangée !
Je gère !”
Ma réponse :
“Alors, Superwoman,
On verra dans une autre vidéo que le multitâches, c’est un mythe.
En fait, ce que tu sais très bien faire, c’est switcher d’une tâche à l’autre hyper rapidement.
Sauf qu’à terme, c’est vraiment épuisant !
Tu risques la surcharge mentale et surtout de ne plus être efficace dans ton travail.”
II- 2ème cause d’inefficacité : Travailler vite pour compenser les retards dus au manque de concentration
Commentaire de Supergeek qui apprend par coeur son cours d’histoire en écoutant du Hard Rock à fond :
“Le Moyen-Age est une époque rude…et…vio-len-te…
QUOI ?
Ah ben oui !
Quand je révise, j’écoute de la musique… et je discute avec mes potes sur Snap…
Ben, si je suis à labours…Ben… C’est pas grave, je vais plus vite !
Je me rattrape hein ! « Fingers in the nose » hein ?”
Ma réponse :
“Mouais !
T’as raison super Geek !
C’est possible de rattraper le temps perdu, en essayant d’aller plus vite.
Tu sais, il y a une chercheuse qui s’appelle Gloria Mark qui travaille à l’Université de Californie, et qui a étudié les effets des interruptions1 sur des employés qui bossent sur écran.
Ben en fait, ils font comme toi ! Ils accélèrent la cadence pour rattraper le temps.
Sauf que, ça a un prix tout ça !
Gloria Mark a mesuré beaucoup plus de stress et de pression chez ces employés-là.
En fait, si tu fais ça ponctuellement, ça pose pas de problèmes.
Mais si tu fais ça sur le long terme, ça risque d’impacter ta santé.
D’autant plus que tu risques de faire plus d’erreurs dans ton job !”
III- 3ème cause d’inefficacité : confondre pauses reposantes et interruptions qui sapent la concentration
Commentaire de Superflemme :
“Mais tu nous rabâches à longueur de journée qu’il faut faire des pauses pour notre cerveau !
Alors une p’tite interruption de temps en temps… C’est pas grave ! Ça nous détend !”
Ma réponse :
“Oh! La ! La ! Superflemme !
Ne confonds pas pause et interruption, c’est pas du tout la même chose !
Tu vas faire une pause quand tu vas vouloir te reposer entre 2 séances de travail intensives. Ça va éviter à ton cerveau de saturer.
C’est toi qui donne le rythme ! Ça t’empêche pas d’avancer ! »
Une vraie pause va permettre à ton cerveau de décrocher et de se reposer !
Alors que papillonner sur Facebook ou compiler tes emails, c’est pas du tout du repos, au contraire !”
IV- Les interruptions n’ont pas toutes les mêmes effets sur la concentration
Les interruptions vont être plus ou moins perturbantes suivant leur nature.
Interruptions longues VS interruptions courtes
Par exemple, ça va dépendre de leur durée.
Une interruption longue sera beaucoup plus perturbante qu’une interruption courte.
C’est logique !
Imagine ! Tu as un collègue qui toque à ta porte.
Il vient te faire signer un papier.
Tu signes, tout simplement… et c’est terminé !
Tu te replonges dans ton travail.
Emotions fortes VS émotions neutres
L’émotion que tu vas ressentir au moment où tu étais interrompu
est aussi importante.
Tu es entrain de réviser ton cours d’histoire dans ta chambre.
Ta copine toque à la porte et elle te dit :
(Toc Toc)
”Les calculs sont pas bons Kévin !
Faut qu’on s’explique après les cours !”
C’est beaucoup plus perturbant que si elle venait avec un grand sourire en te disant :
(Toc Toc)
”Coucou mon coeur !
On s’voit après les cours ?”
Tâche maîtrisée VS Tâche difficile
Suivant la nature du travail dans lequel tu sera plongé, tu seras plus ou moins déconcentré par une distraction.
Si tu réalises une tâche que tu as l’habitude de réaliser, comme jouer un morceau de piano que tu connais bien, tu seras beaucoup moins perturbé que si tu réalises une tâche à laquelle tu n’es pas habitué et que tu ne maîtrises pas, comme par exemple, déchiffrer un morceau de piano.
V- Les pires ennemies de ta concentration et de ton efficacité
Tu sais qu’il y a des interruptions qui sont plus nocives que d’autres ?
Ce sont les auto-interruptions ! En fait, ce sont celles qui viennent de toi :
-
Tes pensées !
-
Tes petites addictions !
-
Tes états d’âme !
Et il y a une étude2 réalisée en 2016 qui a montré que ces auto-interruptions te ralentissent beaucoup plus que les interruptions extérieures.
Maintenant que tu sais tout ça, je te donnerai dans le prochain épisode quelques astuces pour que tu puisses traverser ces perturbations passagères.
🎞️FIN DE LA TRANSCRIPTION🎞️
VI- Quelques conseils complémentaires pour apprivoiser le manque de concentration lié aux interruptions
En résumé, si vous ne voulez pas que les interruptions vous mettent KO :
Réalisez une tâche à la fois
Dans la vidéo, j’explique que, bien souvent, les personnes qui se revendiquent multi-tâches savent tout simplement faire des aller-retours rapides entre différentes tâches. Cette façon de travailler est épuisante pour le cerveau qui consomme des quantités importantes de glucose pour pouvoir suivre le rythme.
Toutefois, vous pouvez de temps à autre mettre à profit le multi-tâche lorsque vous réalisez 2 tâches qui ne mobilisent pas les mêmes fonctions cognitives, comme par exemple :
- Ecouter un podcast en faisant du vélo d’appartement,
- Discuter tranquillement avec un collègue avec qui vous co-voiturez pendant que vous conduisez,
- Ou réciter par coeur la liste des pays de l’Union Européenne pendant que vous passez l’aspirateur dans votre chambre.
Il vous sera par contre impossible de parler au téléphone avec un ami pendant que vous rédigez un courrier.
ENTRAINEZ-VOUS A FAIRE LE TRI ENTRE BONNES ET MAUVAISES INTERRUPTIONS
Sachez reconnaître les interruptions qui entretiennent votre manque de concentration et qui risquent de ralentir fortement votre productivité.
Mais sachez aussi reconnaître les interruptions qui sont avantageuses pour vous aider à avancer.
Si vous bûchez sur un problème ou une question pour laquelle il vous manque une information importante et qu’un ami ou un collègue toque à votre porte et vous apporte cette information, bingo ! Vous gagnez du temps !
CHOISISSEZ DE VOUS AMENAGER DE VRAIS TEMPS DE REPOS
Faites de vrais break entre 2 séances de travail intensives.
Dites-vous :
- “Je choisis d’aller à la machine à café pour me changer les idées et papoter avec les collègues pendant 15 mn”
- ou “Je choisis d’échanger 15 mn sur Snap avec les copains pour me détendre et rire un peu”
- ou “Je choisis d’aller acheter le pain maintenant, ça va m’aérer”.
Ce “Je choisis” change tout. Vous vous donnez un objectif précis et délimité dans le temps.
C’est vous le pilote. Vous n’êtes plus la marionnette des distractions intempestives. Vous vous ressourcez, vous prenez du recul et vous vous replongez frais et dispo dans votre travail. C’est un bon remède au manque de concentration.
Dans le prochain épisode, j’aborderai quelques principes de bon sens à mettre en place pour limiter l’impact de toutes ces distractions.
Pour ne pas louper la suite de la série “Comment se concentrer ?”, ✅cliquez ici pour vous abonner à la chaîne Youtube de Learneuse !
En attendant, continuez à muscler votre concentration en essayant de reconnaître autour de vous et dans votre petite tête ce qui vous déconcentre le plus. Essayez surtout de repérer vos sources d’auto-interruptions et partagez vos découvertes dans les commentaires !
Allez ! Je vous partage mes auto-interruptions préférées 😇 :
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Visiblement, mon manque de concentration est lié à ma curiosité et à mon envie d’ apprendre toujours de nouvelles choses (sinon je m’ennuie terriblement !). Vous savez ce que c’est sur le net. Je découvre un nouveau concept, une nouvelle idée dans une vidéo ou un article, je rebondis sur un mot ou un lien et cela peut m’emporter si loin que j’en oublie mes tâches prioritaires.
-
Ma deuxième addiction, vous avez dû le voir dans le Teaser de la série, c’est aller me faire chauffer une tisane🍵. Bon, ça aurait pu être pire.
J’ai hâte de vous lire ! Vos retours m’inspirent plein d’autres articles et de vidéos. J’espère que toutes ces ressources vous aideront à reprendre le contrôle de votre concentration, de votre efficacité et de votre bien-être✨🤸.
A bientôt sur Learneuse.com !
Pour aller plus loin :
- 1L’étude de Gloria Mark, spécialiste de l’attention à l’Université de Californie (en anglais) : “Le coût des interruptions au travail : plus de vitesse et de stress”
- 2L’étude de Katidioti, I., Borst, J. P., van Vugt, M. K., & Taatgen, N. A. (2016) qui montre que les auto-interruptions sont plus perturbantes que les interruptions extérieures (résumé en anglais)
Cet article est le n°27/52 du défi: “52 idées à explorer pour aider vos 12-25 ans à trouver leur voie”
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Super article clair et complet !
C’est vrai que l’émotion pendant l’interruption est un facteur crucial qui détermine à quel point la perturbation affaiblir à notre productivité!
Merci
Merci Roman. D’où l’intérêt de prendre effectivement conscience de l’état dans lequel on est avant d’attaquer son travail !😉
Je choisis… de te dire que je me reconnais bien dans ton article ! On est sacrément fort pour se leurrer parfois ! Et j’ai beau en avoir conscience, pas si évident de trouver une méthode de travail efficace et adaptée à mes besoins.
Coucou Valentine, la prise de conscience est déjà un grand pas 😊. Tu pourrais peut-être te choisir une petite action, assez simple qui pourrait alléger ton travail ou la charge mentale au quotidien ? Dans le prochain épisode, je fais le rappel de quelques solutions simples et basiques pour pallier aux distractions.
Je rebondis sur le coté « multitâche », j’ai lu dans plusieurs livre sur le cerveau humain que notre cerveau est parfaitement incapable de faire deux choses en même temps. Ce qu’il sait faire qui y ressemble c’est alterner très vite d’une tache à l’autre. Alors j’abonde complétement quand tu dis « Ne travaillez pas dur, travaillez intelligemment ! »
Coucou Pierre, Oui c’est exactement cela. Parfois, nous pouvons faire du « pseudo multi-tâche » mais ce n’est juste que le cumul d’une activité automatique et d’une autre tâche qui ne mobilise pas les mêmes circuits neuronaux. Et encore, je m’interroge parfois sur la qualité effective du travail réalisé dans ces conditions (ex: je fais du vélo d’appart en écoutant un podcast. Je ne suis pas forcément attentive aux mouvements que je fais sur mon vélo, ni à mon souffle, ni à doser mon effort. Je brûle des calories certes mais je ne me préoccupe pas vraiment de la qualité de mon entraînement. Pour ma part, quand je fais ça, je suis plutôt concentrée sur le podcast). Merci pour ton commentaire !😊
Super article, concis, facile à lire (ou à regarder 😉 )
Je fais de mon mieux pour éliminer toute distraction quand je travaille (mode avion, mettre le téléphone loiiiiiiiin, casque antibruit… bref, la totale ! Malgré ça, je pense que ce qui me déconcentre le plus, c’est l’approche de la deadline… Quand je vois l’échéance se rapprocher, je panique, je fais tout n’importe comment, (évidemment, c’est le moment que choisissent tous mes appareils pour buger, ma connexion pour planter… sinon c’est pas drôle)
Bref, je n’arrive plus à me concentrer, et je fais souvent des bêtises…
Merci Laura ! Ah oui, l’approche de la deadline, un sujet à lui tout seul ! 😉 La panique vient certainement du fait qu’il y a tout un tas de pensées qui se bousculent dans la tête simultanément. Super que tu aies déjà dressé un rempart contre les distractions extérieures.