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Cet article participe à l’événement inter-blogueurs “Oser se lancer, Oser se jeter à l’eau” organisé par le blog “Votre Voix au service de votre Vie” d’Emmanuel Jublin. J’aime beaucoup le travail d’Emmanuel. Il est formateur et musicien chanteur. Sa mission est d’accompagner les personnes à retrouver confiance dans leur voix et à oser prendre la parole en public.
J’ai toujours été d’un naturel plutôt réservé. Avant d’oser demander un service ou un renseignement, je vais d’abord me poser un milliard de questions :”Est-ce que je vais déranger ? Est-ce que je peux plutôt essayer de me débrouiller toute seule ? Est-ce que ma question est pertinente ? Que va penser la personne ?…”.
Bref, mon côté un peu trop réfléchi va souvent prendre le dessus et il m’est très souvent arrivé de ne rien demander du tout.
Le côté positif de ce trait de caractère : je suis très autonome et j’ai pris l’habitude de trouver d’abord des solutions seule.
Le côté négatif : A trop vouloir tout résoudre en superwoman, je m’épuise et je me rends compte que je n’avance pas si bien que cela dans mes projets. J’ai parfois de grands moments de solitude !
Heureusement, j’ai progressé sur cette question, même si demander spontanément un service n’est pas encore totalement naturel pour moi.
Avec le temps et l’expérience, j’ai compris ce que signifiait ce proverbe africain :
“Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin”
Si seulement oser demander et faire un pas vers les autres pouvait être simple et naturel ? Notre vie serait tellement plus légère et plus riche d’enseignement ✨!
Il est temps de passer à l’action :
- Si vous en avez assez de ne pas oser franchir la porte du bureau de votre collègue pour demander son avis sur le dossier Tartempion,
- Si vous en avez marre de ne pas oser poser la question qui tourne en rond dans votre tête à votre prof,
- Si vous voulez vous jeter à l’eau pour demander à cette pointure de votre domaine de soutenir votre projet,
prenez le temps d’entraîner et de muscler vos neurones de la Demande !
Pour cela, il vous suffit de suivre les 4 étapes qui vont vous aider à oser vous lancer :
I- Comprendre pourquoi vous n’osez pas demander ?
II- Apprendre à oser demander III- Apprendre à savoir demander IV- Que demander pour apprendre et avancer dans vos projets ? |
Suivez le guide 😊…
I- comprendre Pourquoi NOUS N’OSONS pas demander ?
Les enfants ont cette capacité incroyable à interroger le Monde sans interruption ni gêne :
« Pourquoi l’Univers ? Pourquoi se laver les mains ? Pourquoi les arbres sont verts ? Pourquoi je vais me coucher et pas toi ? Pourquoi le monsieur il a un gros nez ?
Pourquoi pourquoi ? »
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Ces demandes incessantes et souvent surprenantes sont naturelles à un âge où les petits d’Homme ont besoin d’absorber et comprendre leur environnement pour bien grandir.
Les adultes qui les entourent sont leur principale source de Savoir.
Le souci c’est que les adultes sont souvent très occupés voire préoccupés par leur quotidien 😟. Il n’est pas rare que nos petits chercheurs en herbe s’entendent dire :
”Tu m’embêtes avec des questions, j’ai pas le temps !”, “Mais j’en sais rien !”, “C’est comme ça, c’est tout !”, “Arrête de poser des questions bêtes !”, “Mais tu ne sais pas ça à ton âge ! “, “Tais-toi ! Je parle à maman !”, “tu n’as pas honte de poser cette question ?”.
Heureusement, le Petit d’Homme ne s’avoue pas vaincu si facilement. Il va demander une fois, deux fois, trois fois et chercher une autre personne qui pourra lui répondre. Puis, à force de ne pas être entendu, à force de reproches et de réprimandes, il finira par se taire, aller jouer tranquille dans un coin et ne plus oser demander.
Selon son vécu, cet enfant va grandir avec un certain nombre de croyances :
- Demander, c’est déranger les autres qui ont toujours mieux à faire,
- Demander, c’est prendre le risque d’être rejeté et de ne pas être aimé,
- Demander, c’est être faible et avouer que l’on ne sait pas se débrouiller seul,
- Demander, c’est prendre le risque d’être ridicule,
- Demander, c’est mal.
Lorsqu’il deviendra adulte, il gagnera sa vie et se blindera avec d’autres croyances pour survivre dans le Monde du Travail :
- Demander, c’est enquiquiner ses collègues qui ont d’autres urgences à traiter,
- Demander, c’est montrer son incompétence,
- Demander, c’est être redevable envers quelqu’un et accepter d’être sous son emprise,
- Demander, c’est donner une mauvaise image de soi en public,
- Demander, c’est la preuve que je ne suis pas autonome.
Difficile de se jeter à l’eau avec confiance avec tous ces poids attachés au corps et à l’âme. Avant de plonger, il va falloir d’abord se délester d’une partie de ces charges héritées tout au long du chemin. Voici quelques clés qui pourraient vous aider.
II- Apprenez à oser demander
Changer de regard
Nous sommes face à un paradoxe. Nous rechignons à demander service alors qu’instinctivement, l’être humain adore donner un coup de main à ses congénères. C’est inscrit dans nos gènes !
Dès le plus jeune âge, nous sommes programmés pour aider les autres. Le Max Planck Institute fur Evolutionary Anthropology1 a d’ailleurs pu le constater en menant toute une série d’expériences au sujet de l’altruisme chez les enfants et les chimpanzés. Pour vous en convaincre, visionnez les premières minutes de la vidéo suivante pour constater le plaisir spontané que ressent cet enfant en allant aider un adulte un peu maladroit :
Réfléchissez quelques instants.
Comment vous sentez-vous lorsqu’un ami vient solliciter votre expertise sur un sujet qu’il ne maîtrise pas ou lorsqu’un touriste perdu demande son chemin dans la rue ?
De manière générale, nous sommes heureux d’apporter notre soutien. Nous nous sentons valorisés et utiles lorsque nous avons l’occasion de pouvoir aider nos semblables. Réussir à aider quelqu’un à résoudre un problème nous procure généralement satisfaction et bien-être.
Interrogeons-nous et changeons de regard :
Ne pas oser demander, c’est peut-être priver quelqu’un du plaisir de contribuer et d’avoir sa place dans la communauté 🤔?
Demander n’est pas exiger
La différence entre une demande (requête) et une exigence (ordre) se fait à la manière dont la personne va vous traiter si vous ne faîtes pas ce qu’elle vous a demandé. – Marshall Rosenberg
Il arrive que nous nous mettions une grosse pression lorsque nous prenons la décision de demander un service à une personne, surtout lorsque cette personne a une certaine importance à nos yeux.
En ce moment, dans mon activité de blogueuse, je réfléchis (et oui, encore !) à une programmation d’interview d’experts pour ma chaîne Youtube.
Je ne vais pas vous mentir. J’ai une trouille incroyable de les contacter. Mais, je sais que je vais le faire parce qu’échanger avec ces personnes inspirantes va enrichir le blog de témoignages passionnants et utiles.
En réalité, j’ai pris conscience que ma plus grande peur était d’essuyer un refus. J’ai donc décidé de faire un travail d’introspection et j’en suis arrivée à ces conclusions :
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Quand une personne me dit Non, elle dit Non à ma demande mais pas Non à ce que je suis. Bref, elle ne me rejette pas moi en tant que personne, mais elle décide, pour des raisons qui lui appartiennent, de ne pas donner suite,
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J’accepte que cette personne puisse me dire Non. Elle doit pouvoir se sentir libre de faire ce choix ou pas. Si j’étais la personne que l’on sollicite, je serais très mal à l’aise de me sentir obligée d’accéder à une demande. Donc, je ne veux pas imposer cela à quelqu’un,
-
Ce n’est pas parce qu’une personne me dit Non aujourd’hui, qu’elle me dira Non demain. Je me laisse la possibilité de revenir vers elle plus tard quand elle sera plus disponible ou quand le contexte sera plus favorable (sans la harceler bien sûr),
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Oser demander est déjà une petite victoire en soi quelque soit la réponse. C’est une habitude qui va s’ancrer pas à pas dans mon quotidien.
Bref, ces prises de conscience m’ont beaucoup allégée !
Passer de la réflexion à l’action pour se jeter à l’eau
Les personnes qui n’osent pas demander ont souvent une imagination débordante. Elles se construisent des scénarios catastrophes dignes d’Hollywood.
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Le meilleur remède est de couper court à cette panique en agissant et en ne se donnant pas le temps de dérouler le film.
Vous est-il déjà arrivé de ne pas comprendre un mot au cours d’une formation ou d’une réunion de travail ?
Que peut-il vous arriver de pire si vous osez demander à l’orateur ou à votre voisin ce que cela signifie ?
Si vous demandez, vous aurez 3 options :
- La personne vous répond avec plaisir. Votre question montre votre intérêt et votre souci du détail. Le brouillard se lève. Vous avez appris quelque chose et vous allez pouvoir suivre sans problème la suite de la réunion,
- La personne s’étonne que vous ne sachiez pas. Elle vous répond quand même. Vous avez aussi appris quelque chose et vous avancez,
- La personne ne vous donne pas de réponse parce qu’elle ne sait pas, qu’elle n’a pas le temps de s’apesantir ou elle vous renvoie à des documents ou à votre cours. Vous n’êtes pas mort et vous allez vous empresser d’aller chercher l’information en sortant de la réunion.
Si vous ne demandez pas, vous ne disposerez que d’une seule option :
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Vous avez la certitude de rester dans l’ignorance et vous risquez de vous priver d’une information importante pour comprendre la suite des évènements. Cela va vous mettre en difficulté.
J’ai travaillé dans la Fonction Publique et, à mes débuts, je me suis souvent trouvée dans cette situation là. Pendant quelques semaines, j’ai pataugé dans la semoule à essayer de comprendre les acronymes et le jargon utilisé dans nos nombreuses réunions : le BP, la DREES, la PCH, la FPU…Glurp !
Je n’ai jamais osé demander en pleine réunion le sens de ces abréviations, de peur d’être jugée en public par mes pairs.
Par contre, avant d’être définitivement noyée dans la masse d’informations, j’ai très vite trouvé des collègues qui ont été super contents de m’expliquer ce nouveau langage, et bien d’autres choses encore qui ont facilité mon intégration. Cela a également été l’occasion de créer des liens privilégiés avec des personnes avec qui j’ai beaucoup travaillé en équipe par la suite.
Surtout, ne restez pas bloqué dans l’inaction sous peine de tourner en rond ! Nous verrons plus loin comment faire votre demande en bonne et due forme pour éviter les maladresses.
Oser demander c’est faire preuve d’autonomie et de maturité
Finalement, oser demander à quelqu’un de nous apprendre quelque chose ou de nous soutenir dans nos projets, c’est être capable de reconnaître nos limites et d’accepter que l’on ne sait pas tout.
Cela nécessite d’avoir une bonne connaissance de soi et une certaine maturité pour se présenter devant les autres avec humilité.
C’est aussi reconnaître que les autres ont eux aussi des compétences et que nous pouvons apprendre beaucoup à leur contact.
La capacité d’oser demander aux autres nous offre une grande liberté d’action et une grande autonomie puisqu’elle nous donne la possibilité de trouver des solutions partout où nous trouverons de bonnes volontés humaines.¨
Maintenant que vous avez pris connaissance des leviers qui peuvent aider à oser demander, nous pouvons aborder l’Art et la Manière de Demander (sans exagérer ni exploiter l’autre !).
III- Apprenez à savoir demander
Communiquer d’égal à égal
L’état d’esprit dans lequel vous serez lorsque vous ferez votre demande doit être positif. Vous allez solliciter de l’aide dans le respect et l’intérêt de chacun. Il n’est pas question de vouloir écraser l’autre ou de prendre le pouvoir. A l’inverse, éviter de vous dévaloriser et de vous sentir illégitime.
J’ai appris cela lorsque j’étais commerciale. Mon chef me disait qu’une négociation réussie avec le client impliquait toujours une relation gagnant-gagnant. Lorsque qu’un prospect prêt à signer me demandait une remise, je ne l’accordais qu’en échange d’ une contrepartie (acheter plusieurs produits, prescrire nos solutions à ses partenaires, s’équiper avec un produit d’exposition). Il m’est arrivé de remballer mes clics-et mes clacs et de dire “Non” face à un client irrespectueux qui voulait du super matos pour une bouchée de pain.
Pensez-y si vous demandez un rabais à un vendeur ! Vous n’êtes pas là pour le saigner mais pour trouver un arrangement qui puisse satisfaire chacune des parties.
Formuler une demande claire et précise
Les formulations vagues du type : “Je suis débordée ! Je n’y comprends rien ! Je ne trouve personne pour me donner un coup de main” (sous-entendu, tu ne pourrais pas m’aider STP ?) sont en fait des non-demandes qui peuvent culpabiliser l’autre ou le prendre en otage. Attention de ne pas plonger dans la manipulation !
Autant être direct, clair et précis. Pour cela, vous pouvez vous appuyer sur la Communication Non Violente pour formuler une demande :
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J’expose les faits de manière objective en exposant un problème à la fois : “Cela fait un mois que j’ai créé un blog et je ne comprends pas comment optimiser la vitesse de chargement de mon site”
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J’exprime comment je me sens face à cette situation : “Je me sens perdue car je ne maîtrise pas l’informatique et j’ai peur de perdre des internautes”,
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Je formule mon besoin :” J’ai besoin de soutien pour avancer sur l’accessibilité de mon blog”,
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Je fais une demande claire, précise et délimitée dans le temps : “Je voulais savoir si tu pourrais m’aider une après-midi ce mois-ci pour choisir et installer les plug-in nécessaires ?”,
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Je laisse la possibilité à la personne de valider son accord ou pas: “Serais-tu d’accord ?”
Je ne vous cache pas que cela nécessite un peu d’’entraînement. Vous pouvez commencer par des demandes simples avec un enjeu faible.
Choisissez la bonne personne et le bon moment pour demander
Agissez, mais ne foncez pas tête baissée à l’aveugle lorsque vous êtes bien décidé à demander un service ou poser une question.
Préparez-vous et renseignez-vous d’abord sur la personne susceptible de vous apporter des réponses pertinentes : Quelle est son domaine d’expertise ? Par quoi est-elle intéressée ? A-t-elle besoin elle aussi de soutien dans son activité ?
Evaluez aussi quel est le bon moment pour demander. Quelle est la charge de travail de votre interlocuteur ? Est-il disponible physiquement et moralement en ce moment ?
Si vous glissez votre demande d’augmentation entre deux portes la semaine où votre patron est préoccupé à régler un litige avec un client, vous risquez d’être déçu par sa réponse (à moins que vous n’ayez une super solution à lui proposer !).
Mettez-y les formes !
- Demandez avec le sourire et recevez la réponse de votre interlocuteur, que ce soit un Oui, un Non ou un Peut-être, en gardant le sourire,
- Pensez à remercier la personne de vous avoir accordé son attention et d’avoir accepté de vous aider si c’est le cas,
- Soyez prêt vous-aussi à rendre service et à faire preuve de solidarité le jour venu dans le respect de votre intérêt et dans la limite de vos compétences.
IV- QUE demander pour apprendre et avancer dans vos projets ?
Pour finir, je voulais vous faire un inventaire à la Prévert de ce que vous pourriez oser demander pour apprendre davantage chaque jour et avancer efficacement dans vos projets.
Solliciter l’expertise des autres
- Demander une précision sur une leçon à votre prof chaque semaine (réexpliquer une définition non comprise, en dire plus sur la biographie d’un personnage, refaire un exercice),
- Demander à votre collègue de travail de vous montrer comment faire des animations sur Powerpoint,
- Demander à votre meilleur pote de vous montrer comment changer un pneu,
- Demander à l’un de vos ados de vous former à l’utilisation d’Instagram et de Snapchat,
- Poser une question à un expert dans votre domaine (sur un forum, en lui envoyant un email, ou lors d’une conférence),
- Demander un entretien avec une personne qui fait le métier de vos rêves,
- Demander à une personne que vous appréciez de longue date de devenir votre mentor,
- Demander un retour sur vos créations ou vos projets auprès de vos pairs (autres étudiants, collègues, partenaires professionnels…).
Demander un coup de main
- Organiser un co-voiturage des enfants avec les voisins,
- Demander de l’aide à votre famille et vos amis pour les menus travaux dans votre maison ou votre local professionnel,
- Demander à votre entourage un prêt ou un partage de matériel pour bricoler, cuisiner ou s’occuper du jardin,
- Lorsque vous êtes perdu dans un lieu inconnu, demander votre chemin aux passants,
- Demander à un ami de vous héberger lorsque vous êtes de passage dans sa ville,
- Demander à vos collègues de vous aider à installer la salle pour votre prochaine réunion.
Faire du lien, réseauter
- Sur un long trajet, dans les transports, engager la conversation et demander à votre voisin ce qu’il fait dans la vie,
- Demander à une connaissance professionnelle ou personnelle de vous mettre en lien avec une personne qui peut vous soutenir dans vos projets,
- Lors d’une soirée réseau, demander la carte de visite de la personne avec qui vous venez d’échanger,
- Demander régulièrement à vos clients ce qu’ils pensent de vos produits et services,
- En toutes circonstances, demander si vous pouvez apporter votre aide.
Demander un soutien financier
- Négocier une augmentation de salaire pour vos bons et loyaux services,
- Négocier une remise auprès de vos fournisseurs pour votre fidélité,
- Demander un financement participatif à vos fans pour votre prochain projet,
- Poser une demande de soutien financier (subvention, mécénat) auprès d’une collectivité ou d’une entreprise privée pour votre projet.
Oser réclamer et FAIRE respecter ses besoins
- Au restaurant, demander de ne pas mettre de fromage sur votre pizza si vous êtes allergique aux laitages,
- Demander un geste commercial si l’hôtel n’a pas pu honorer toutes ses prestations,
- Demander un télétravail à votre employeur pour faire moins de trajet et être plus efficace,
- Demander à votre collègue de bureau de parler moins fort au téléphone,
- Demander à vos rendez-vous d’être à l’heure.
CONSEILS pour les PARENTs
- Lorsque vos enfants vous posent une question, prenez-les au sérieux et essayez de répondre avec vos mots. N’hésitez pas à faire des recherches avec eux si vous ne savez pas ou à leur faire rencontrer un ami ou un membre de la famille qui serait heureux de les éclairer,
- Lorsque vos enfants vous font une demande (je peux aller au cinéma ce soir ? Je peux emprunter la tablette ? Je peux partir faire un trek en Islande seul ?…), avant de râler, prenez le temps d’écouter ce qu’ils ont à dire sur leurs projets et discutez du pour et du contre ensemble,
- S’ils ont besoin de votre aide, accueillez leur demande avec bienveillance et donner leur une réponse claire et précise : « Oui », « Non et pourquoi ? », « J’ai besoin d’y réfléchir, je te réponds ce soir ».
La confiance se prépare dès le plus jeune âge 🌞 !
Bien évidemment, vous apprendrez à doser vos demandes et à toujours agir dans le respect des intérêts de chacun.
A l’extrême inverse, n’abusez pas de la gentillesse et de la bienveillance des autres et notamment des personnes qui n’osent pas dire non.
Respectez également votre style de personnalité. Certains sont introvertis, d’autres sont extravertis.
Les introvertis ont besoin de temps à eux pour réfléchir et se ressourcer. Ils vont aussi prendre plaisir à explorer les choses seuls et par eux-mêmes. Ils trouveront leur équilibre en alternant des temps où ils mèneront leurs projets de façon solitaire et des temps où ils solliciteront des personnes extérieures de leur choix pour aller plus loin.
Quant aux extravertis, ils aimeront naturellement échanger avec les autres pour avancer dans leurs réflexions et s’enrichir de points de vue différents. Ils devront veiller à ne pas trop se disperser et à bien délimiter leurs demandes.
Oser demander avec mesure et clairvoyance va vous aider à être plus heureux et plus épanoui dans votre vie. Vous serez moins angoissé et vous prendrez peu à peu confiance en vous. Vous allez élargir votre réseau et créer du lien. En osant solliciter l’aide des autres, vous allez gagner du temps, peut-être économiser de l’argent et accélérer votre prise de compétence.
N’oubliez pas que c’est un cercle vertueux. Pour que cela fonctionne, vous allez vous aussi contribuer à faire grandir les autres en proposant votre expertise et vos coups de pouce.
Je vais donc terminer en osant me lancer et vous faire une demande : Qu’avez-vous pensé de cet article ? Vous a t-il aidé ? Quelle demande auriez-vous envie de me faire ? J’ai hâte de vous lire dans les commentaires !
A bientôt sur Learneuse.com !
Pour aller plus loin :
Amanda Palmer est une artiste qui a osé demander à son public de financer ses projets de disque. Dans cette conférence TED de 13mn44s, “L’Art de demander”, elle raconte son histoire. D’abord “statue vivante” dans les rues de Barcelone, elle a su demander de l’aide pour réaliser ses rêves. Incroyable !
1- “Altruistic Helping in Human Infants and Young Chimpanzees”,Felix Warneken and Michael Tomasello
Cet article est le n°20/52 du défi: “52 idées à explorer pour aider vos 12-25 ans à trouver leur voie”
À toi la réussite pro sans pression !
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Bonjour Johanna,
Pour répondre à ta question : j’ai vraiment beaucoup apprécié ton article !
Tout d’abord pour sa pertinence et sa justesse, car j’ai expérimenté bien des fois ce que tu décris quant à la peur de demander.
Et aussi pour ton style d’écriture, que je trouve efficace et élégant. ça me fait aussi très plaisir de te voir parler de CNV (sans la nommer). Je trouve cet outil tellement formidable, notamment pour apprendre à demander, et pour se relier au coeur.
La petite vidéo avec l’enfant illustre super-bien tes propos. Et c’est trop mignon à voir 🙂 !
Ton article m’a aidé dans le sens où il me fait réfléchir aux raisons pour lesquelles j’ai souvent du mal à demander de l’aide. Pour moi, je crois que c’est surtout la peur d’embêter l’autre et aussi d’être déçu du résultat. Sans doute cela cache t-il une trop grande exigence envers les autres…
Je n’ai pas spécialement de demande à te faire aujourd’hui, mais je ne perds pas de vue ton blog qui reste dans mes favoris. Et si j’ai un jour une demande, je crois que je n’aurai pas peur de te la soumettre 😉
Très bonne journée à toi Johanna
PS/ Je vais certainement participer à ton prochain carnaval d’articles
Merci Cyril pour ton témoignage et tes retours constructifs et détaillés. Cela me permet de savoir que je suis sur la bonne voie et que tout ce travail est utile. Bienvenue alors dans mon carnaval d’articles, C’est une bonne nouvelle (j’ai bien fait d’oser demander 😉). La CNV m’a effectivement beaucoup aidée au cours de mon parcours. J’en reparlerai certainement. A bientôt, je reste à l’écoute pour de futures demandes 🙂.
Salut Johanna,
Merci pour cet article, je me suis reconnue dans ce que tu décris ! Comme toi, j’ai peur de déranger et d’être rejetée. Comment réagis-tu quand tu te prends un refus ? Est-ce que tu arrives à passer à autre chose rapidement ? Je dois avouer que cet aspect reste encore un challenge pour moi …
Comme tu le dis, il faut que je réalise que ce n’est pas ma personne qui est rejetée, mais la demande. Mais il y a une grande différence entre savoir quelque chose rationnellement, et arriver à faire en sorte que le cerveau / l’inconscient / le caractère reçoive le message et décide de se comporter autrement !
Que donnerais-tu comme conseil à quelqu’un qui n’arrive pas bien à « tourner la page » ?
Merci ! et à bientôt !
Merci Aline pour ton retour. Je peux te parler de ma façon de passer à autre chose quand je reçois un Non. Là-encore la Communication Non Violente m’aide à accepter ce qui se passe. Déjà, je ne me force pas à mettre un couvercle sur ce que je ressens. en me disant « tu ne devrais pas être vexée, frustrée.. ». Je prends un temps pour accueillir mes sentiments : » Ouh! la! la!, je me sens découragée et déçue », j’identifie ce dont j’ai besoin à l’instant T où je ressens cette émotion: « j’aurais besoin d’un peu de réconfort et de partage », je me fais une demande à moi-même pour satisfaire ce besoin: »Bon je vais faire une petite marche et passer faire un coucou à mon amie » ou « je prends le temps de respirer quelques minutes et je prends 10 mn pour téléphoner à mon amie ». J’ai pu constater à plusieurs reprises qu’arriver à mettre les mots justes sur ce qu’il se passe à l’intérieur de nous aide à libérer certaines tensions. C’est un premier pas pour arriver à tourner la page et ne pas ruminer. Tu peux télécharger la liste des sentiments et besoins ici : http://www.dianebaran.fr/listes-sentiments-besoins/. Bonne continuation Aline !