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Je vous ai raconté comment j’avais réussi le concours d’attaché territorial en 4 mois de préparation à 40 ans et vous dévoile ici quelques-uns des outils qui m’ont aidée à préparer efficacement ce concours. Mon idée n’est pas de vous livrer une recette miracle ni de vous dire de suivre absolument mon exemple. Je prends juste le temps de vous donner quelques astuces complémentaires qui « customiseront » votre propre préparation aux concours, quelque soit le domaine dans lequel vous le passez.
Index
- Quel concours? Quelle préparation? Quelles épreuves?
- Les clés pour réussir le concours
- Premier objectif: maîtriser les épreuves du concours et la méthodologie
- Deuxième objectif: acquérir la culture territoriale
- Troisième objectif: repérer les grands sujets du moment, pouvoir en débattre et se construire un regard critique
- Quatrième objectif: sauver les meubles pour l’épreuve d’anglais
- Cinquième objectif: se comporter en attaché territorial le jour de l’épreuve orale
- Pour conclure: mettre toutes les chances de votre côté
1- Quel concours? Quelle préparation? Quelles épreuves?
J’ai passé le concours « externe »d’attaché territorial filière administrative car j’étais à l’époque en poste dans le privé. Cela faisait 15 ans que je n’avais pas préparé et passé d’examens ou de concours écrits. Par ailleurs, je n’avais jamais travaillé dans la Territoriale. Je connaissais vaguement les compétences des collectivités pour avoir animé des missions financées par des fonds publics.
Je disposais de peu de temps avant les épreuves. Il était donc inenvisageable de suivre la préparation CNED (de toute façon trop scolaire pour mon tempérament de learneuse!). Je n’avais pas la chance de pouvoir accéder aux préparations aux concours proposées par le CNFPT. Du coup, j’ai construit ma méthode personnalisée de préparation et j’ai révisé en solo.
Le concours d’attaché comprend 4 épreuves:
-
- Une composition sur un sujet de culture générale et une note de synthèse à partir de documents pour l’admissibilité
- Un entretien à l’oral et une épreuve orale dans la langue vivante de notre choix (anglais pour ma part) pour l’admission.
2- Les clés pour réussir le concours
Pour réussir ce concours, il fallait donc que je sois rompue à la méthodologie des épreuves écrites, que j’ai une solide culture générale en terme de politique publique et que je sache parler un minimum l’anglais. J’avais également en tête le fait que les épreuves des concours s’étaient professionnalisées. En effet, les recruteurs de la Fonction Publique cherchent aujourd’hui des cadres capables de proposer des solutions concrètes dans un contexte où les jeux d’acteurs se complexifient, où les finances sont en baisse et où les équipes subissent des changements permanents…Dans ce concours, j’avais compris qu’on ne me demanderait pas de délayer ce que j’avais retenu d’un cours théorique mais bel et bien de me positionner comme un agent qui accompagne les élus dans leurs actions.
3- Premier objectif: maîtriser les épreuves du concours et la méthodologie
L’avantage d’avoir peu de temps pour réviser, c’est que l’on va très vite à l’essentiel. J’ai donc appliqué la règle des 20/80 pour choisir les ouvrages avec lesquels j’allais potasser: quels étaient les 20 % d’ouvrages théoriques qui allaient m’apporter 80 % des connaissances de base utiles pour m’en sortir? Après quelques recherches sur le net, j’ai investi dans 3 supports:
- Un livre du type « l’essentiel des collectivités territoriales » en 50 fiches pour avoir un tour d’horizon des notions essentielles
- Les annales corrigées du concours d’attaché pour pouvoir réaliser en conditions réelles quelques sujets
- L’excellent livre de Laurent Boghossian « L’art subtil de réussir son concours » pour bénéficier des conseils d’un pro de la Territoriale pour les épreuves (malheureusement, il n’est plus édité)
En ce qui me concerne, la méthode de Laurent Boghossian pour réaliser la note de synthèse à l’écrit a été imparable (je précise que je n’ai aucune action dans sa boîte…ses conseils ont juste sincèrement sauvé mon concours!). L’idée d’avoir un plan logique déjà pré-établi en tête avec des phrases de transition « types » adaptables à tous les sujets m’a fait gagner un temps fou le jour de l’épreuve. Ce temps gagné sur la forme m’a permis d’aller plus loin dans l’analyse des documents.
Pour me préparer aux épreuves, j’ai réalisé 3 notes de synthèse et 3 compositions tirées des annales en temps réel chez moi. J’ai ainsi mobilisé 6 matinées en week-end. Cela a été essentiel afin que je puisse m’entraîner à gérer le temps et pour déverrouiller mes neurones de quarantenaire.
4- Deuxième objectif: acquérir la culture territoriale
Pour réussir, il fallait que je m’immerge totalement dans le monde la Fonction Publique Territoriale puisque je n’y avais jamais travaillé. Pour cela:
- Je me suis abonnée à la Gazette des Communes durant 6 mois (offre concours) pour me tenir informée de l’actualité des collectivités et avoir des exemples concrets des problématiques rencontrées sur le terrain
- J’ai interviewé 5 cadres territoriaux repérés dans mon entourage qui m’ont parlé de leurs métiers respectifs et de l’impact des réformes territoriales sur leurs missions au quotidien
5- Troisième objectif: repérer les grands sujets du moment, pouvoir en débattre et se construire un regard critique
Autant je pensais pouvoir m’en sortir sur la note de synthèse basée sur l’analyse des documents, autant l’épreuve de composition m’effrayait…Et si je tombais sur un sujet sur lequel je n’avais rien à dire (arghhh, l’urbanisme!!!!)! Pour le coup, j’ai suivi l’un des conseils donnés par Laurent Boghossian dans son livre, à savoir, m’ouvrir et être à l’écoute des actualités pour être en capacité de disserter un minimum sur un maximum de thématiques:
- J’ai repéré les sujets « tartes à la crème » du moment dans la Gazette des Communes et dans les médias
- J’ai visionné et écouté des reportages et des débats sur France 5, Arte, Public Senat, LCP Assemblée Nationale
- J’ai réalisé plusieurs mindmap (cartes mentales) sur différents thèmes en posant les questions soulevées, les différents arguments contradictoires, des exemples de solutions mises en place: la laïcité, la mutualisation des services, faire plus avec moins, la politique de la ville, les élections départementales, la démocratie participative, les communes nouvelles etc…
Cette façon d’apprendre a été passionnante et enrichissante et a rendu cette préparation au concours moins fastidieuse qu’elle n’aurait pu l’être. Elle s’est avérée payante au final car je suis bien tombée sur ces sujets d’actualité (la mutualisation des services, la gestion des collectivités vs la gestion d’entreprise et, à l’oral, comme je l’avais anticipé, des questions sur les élections départementales qui avaient eu lieu la veille de l’entretien).
6- Quatrième objectif: sauver les meubles pour l’épreuve d’anglais
Cela faisait des années que je n’avais pas prononcé un mot d’anglais et je peux dire que j’avais un vrai blocage à l’oral…Certes, cette épreuve était mineure en terme de coefficient mais, on le sait, pour un concours, chaque dixième de points gagné est précieux! Dès le lendemain des épreuves écrites, sans même savoir si j’étais admissible, je me suis mise à écouter 30 mn de podcast en anglais 5 jours sur 7 durant 6 mois dans ma voiture…Voilà une belle manière de capitaliser le temps perdu dans les bouchons! Le jour de l’oral, j’ai pu lire et traduire le texte sans encombre et baragouiner quelques commentaires dans un anglais simple mais correct…Et si je loupais les concours, j’aurais au moins progressé en anglais!
7- Cinquième objectif: se comporter en attaché territorial le jour de l’épreuve orale
Pour être sincère, l’entretien oral me faisait beaucoup moins peur que les épreuves écrites. Le gros travail d’investigation et de préparation que j’avais réalisé sur le quotidien des collectivités m’a permis de répondre de façon pragmatique aux questions posées par le jury. J’avais derrière moi quelques années d’expériences professionnelles et de nombreux entretiens d’embauche. Contrairement à ce que je pensais, ils ne m’ont pas demandé de me présenter en 3 mn et ont tout de suite démarré avec des questions de culture générale sur la fonction publique territoriale et sur l’actualité. L’essentiel n’était pas forcément d’avoir réponse à tout mais d’être à l’écoute, savoir garder son sang froid, faire preuve de bon sens et élargir les débats. J’ai eu le sentiment que le jury auquel je faisais face évaluait essentiellement mon savoir-être.
8- Pour conclure: mettre toutes les chances de votre côté
Imaginez: Vous vous y prenez un peu plus tôt que moi, vous êtes inscrit dans une préparation aux concours, vous avez déjà un pied dans une collectivité et en plus, vous avez la chance de maîtriser une langue vivante…Saupoudrez le tout de quelques conseils de « Learneuse » et d’une pincée de confiance…Vous aurez toutes vos chances !
J’espère que ce témoignage vous aura été utile quelque soit le concours que vous passez. N’hésitez pas à partager vos propres expériences ou à me poser des questions en commentaires!
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[…] allaient bientôt être closes…je me suis inscrite un peu comme ça, par hasard…J’ai préparé ce concours seule à ma façon tout en continuant à travailler et je l’ai réussi. J’ai ensuite fait […]
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre article. Je suis papa de deux enfants en bas âge de 16 mois et 2 ans et 6 mois, et j’ai réussi mon concours d’attaché avec des super notes en seulement 2 mois de travail. La lecture de votre article m’a conforté dans l’idée que c’était possible en un temps restreint et en fonction de nos contraintes.
Aujourd’hui, fort de cette expérience, je me suis lancé également dans un blog territorial sur le fonction publique afin de donner des conseils pour réussir les concours. Car, tout le monde ne peut pas bénéficier d’une préparation au CNFPT, et les conseils sont bons à prendre lorsque vous êtes seul dans votre préparation.
Continuez comme ça , votre blog est très enrichissant.
Julien
Bonjour Julien,
Félicitations ! Vous avez fait très fort ! Et bravo d’avoir osé vous lancer dans l’aventure du blogging. Rien de mieux pour progresser et développer son expertise dans un domaine.
Bonjour Mme ANDRIA, votre article m’a beaucoup intéressé. Je projette de passer le concours d’attaché territorial en novembre 2020 et j’aimerais savoir concrètement comment limiter la quantité d’informations et actualités à maîtriser pour être capable d’être en mesure de disserter un minimum sur un maximum de sujets. Je me perds dans la quantité d’infos disponibles. Merci pour tout conseil que vous pourrez me prodiguer.
Bonjour Joseph,
Effectivement, la difficulté pour ce type de concours est de se construire une culture générale. La bonne nouvelle est qu’il n’est pas nécessaire de tout savoir dans le détail pour réussir.
1ère règle : Faire le tri des sujets à étudier. Si vous faites un tour d »horizon des grands sujets d’actualités sur les collectivités, vous repérerez les sujets récurrents. Pour gagner du temps, consultez un dossier ou un article synthétique pour chaque sujet important (sur le site de la Gazette des Communes par exemple). Inutile de lire trop d’articles ou de dossiers. Vous verrez que les informations se répètent ou se recoupent.
2ème règle : Ne lisez pas tout.Lisez méthodiquement et uniquement l’essentiel. Pour cela je vous renvoie à mon article sur la lecture rapide ou plutôt active.
3ème règle : pour mieux mémoriser, classez et notez l’essentiel de l’info pour qu’elle soit lisible par votre cerveau. Et là, les logiciels mindmap peuvent vous être très utiles. Je vous explique tout dans mon article « comment préparer ses concours avec le mindmapping ».
Je vais publier fin janvier un ebook qui vous donnera des clés complémentaires pour bien préparer votre concours.
Cette compétence que vous allez développer pendant votre préparation aux concours (trier, analyser, synthétiser, mémoriser) sera aussi très utile lorsque vous serez en poste.
Surtout restez motivé !
Bonjour Jo,
Merci pour cet article qui énonce clairement les pistes pour se préparer et rend plus accessible l’horizon du concours.
J’aurai souhaité en savoir plus au sujet des interviews que vous raconté avoir conduits pour vous préparer au concours. Projetez vous d’écrire un article sur votre blog pour détailler les questions que vous avez posé ? Je serai très curieuse de les connaître car c’est difficile de rédiger un guide d’entretien exhaustif quand on vient du privé et qu’on découvre l’environnement territorial.
Par avance merci de votre réponse !
Manon
Bonjour Manon,
Merci pour votre commentaire. Tiens, c’est une bonne idée un article ou une vidéo pour donner des pistes de questions pour une enquête pro😊. Je vais y songer.En attendant voici quelques pistes à explorer. L’objectif dans le cadre du concours est d’en savoir plus sur les réalités du métier d’attaché territorial et sur les problématiques du moment. Donc vous pouvez poser des questions :
– Sur le rôle de l’institution dans laquelle la personne est en service, ses actions principales au niveau local.
– Sur le parcours et les missions de l’agent : qu’est ce qui l’a motivé à intégrer la fonction publique, situer son service et le rôle du service dans l’institution, comment soutient-il les élus au quotidien. Qu’aime-t-il ou elle dans son métier. Dans les grandes lignes, quels changements impactent les collectivités en ce moment (organisation, transferts de compétences, management), quels sont les enjeux/difficultés auxquels les collectivités font face actuellement, comment se déroule une journée type, avec quels services travaillent-il régulièrement, quels partenaires. Bien évidemment il répondra en respectant son devoir de réserve et de discrétion professionnelle.
– Des conseils pour les concours : certains agents sont passés par les concours pour arriver là où ils sont. Vous pouvez leur demander conseil sur la manière d’aborder les épreuves.
Ces interviews illustrent concrètement les fondamentaux de la fonction publique territoriale que vous devez connaître pour le concours. Cela vous donnera des points de repère et vous confortera (ou pas) dans le choix de devenir Fonctionnaire Territorial.
Bonne chance à vous Manon !
Et si vous décrochez votre concours, n’oubliez pas de les remercier de leur contribution ! Tenez les informés dans tous les cas. C’est aussi du réseau !
En 4 mois cela m’étonnerait. D’après ce que je comprends, les inscriptions au concours ont lieu en mars (2020), les épreuves écrites en novembre et l’épreuve orale se déroule en mars de l’année prochaine (2021). Ils ont besoin d’une année entière pour faire passer un simple concours ! C’est honteux !! En attendant on est chômeur !
Bonjour Bob,
J’entends 2 choses dans votre message :
– Le temps entre l’inscription et la tenue effective des épreuves de concours est particulièrement long, ce qui peut-être frustrant lorsque l’on espère pouvoir décrocher un poste à la clé (et on ne compte pas le délai pour connaître les résultats et pour trouver un poste). Cela est d’autant plus dur lorsque l’on rate le concours. IL faut en effet s’armer de patience pour pouvoir s’inscrire à la session suivante.
– En 4 mois, cela vous parait improbable de préparer et réussir un concours. C’est effectivement un marathon que je ne souhaite à personne. J’ai commencé à réviser en juillet et j’ai passé les épreuves début novembre en étant à plein temps dans mon job et en jonglant avec ma vie familiale. Cela n’a pas été facile tous les jours. Si vous avez la chance de pouvoir vous préparer suffisamment longtemps à l’avance, c’est la meilleure option (Là, du coup, les mois d’attente avant les premières épreuves deviennent une opportunité pour bien se préparer). Cela dit, que vous ayez peu ou beaucoup de temps pour vous préparer, vous pouvez vous inspirer de la stratégie que j’ai mise en place pour mettre toutes les chances de votre côté.
Je vous souhaite en tout cas d’aboutir dans vos projets.
Merci pour ta réponse. Je n’avais pas eu le concours en 2021 (pas assez de maîtrise de la culture territoriale), cette fois en 2022 j’ai réussi l’écrit et je suis en train de préparer l’oral. En tout cas merci pour tes conseils et pour la méthodologie que tu offres sur ce site !
Bonjour Bob,
Voilà une excellente nouvelle ! Bravo pour ta persévérance ! Je croises les doigts pour que tu décroches l’oral. Les méthodes de préparation sont les mêmes à ceci près qu’à l’oral, tu dois pouvoir développer des réponses synthétiques et courtes. Le secret : la pratique tous les jours ne serait-ce que 5 mn pour t’entraîner à haute voix à répondre à une question.
Bonjour,
votre article m’a beaucoup plu. Je me permets donc de vous poser quelques questions ici:
Je souhaite m’inscrire et passer le concours de novembre prochain. Cependant, je finis mon année de double master 2 en septembre (stage et mémoire à rédiger). De sorte que je commence à paniquer, avec la situation actuelle je ne sais trop comment faire. Quoi apprendre ? Comment accéder à de potentiels ouvrages alors même que les librairies sont fermées.
Ainsi, je voulais savoir auriez-vous des conseils sur comment et par où commencer ? Qu’est ce que je dois connaître ? Apprendre ?
Je sais que des notions en droit public sont nécessaires mais lesquelles ? J’ai moi-même un master en droit pénal et je me demandais s’il fallait apprendre des cours de droit public par cœur ou d’autres solutions sont envisageables ?
Merci de votre réponse et bonne journée à vous !
Bonjour Sabrine,
Vous avez donc 8 mois pour vous préparer à l’écrit. Si vous avez téléchargé le guide concours et examens, vous avez déjà une bonne base pour savoir quelles ressources sont indispensables pour commencer à réviser ce concours (attaché externe, c’est bien cela ?je cite des sources sur le net dans le guide). Juste pour gagner du temps, je précise dans ce guide que s’il fallait investir dans 2 ouvrages, privilégier l’achat d’un livre Tout en Un (cf guide) qui vous donnera l’essentiel à savoir pour le concours+ un livre d’entrainement sur la méthodo des épreuves (analyse, dissertation). Si vous ne pouvez pas commander à distance, allez jeter un oeil sur les moocs du CNFPT sur la plateforme FUN (j’en parle dans le guide). Vous aurez déjà appris pas mal de choses.
Tout savoir par coeur, notamment le droit public, n’est heureusement pas ce qui est attendu des jurys. Ce qu’ils attendent c’est que vous sachiez traiter les épreuves du concours comme si vous étiez une professionnelle. Envisagez ce concours comme un recrutement et non une épreuve scolaire.
Pour la note de synthèse : on vous demande de vous appuyer sur les seuls documents pour hiérarchiser et synthétiser les éléments essentiels qui pourraient aider à la prise de décision d’un élu ou d’un supérieur . Bien évidemment, avoir une culture territoriale et connaître les sujets abordés vous aidera à les analyser plus rapidement. Donc visez plutôt la compréhension des sujets propres aux collectivités avec bien sûr en tête les basiques (cf moocs).
Pour la dissertation/composition : entrainez-vous à construire un argumentaire autour de sujets concernant le rôle des collectivités dans la vie locale. Pour cela inspirez-vous de l’actualité. Vous pouvez chaque semaine essayer de faire un plan type rapide pour un sujet glané. Quelles sont les problématiques soulevées ? Quelles idées cela vous évoque ? cette gymnastique mentale doit devenir une seconde nature qui vous aidera pour cette épreuve mais aussi pour votre futur métier.
Bon courage Sabrine !
Bonjour ! Je découvre votre article et vous remercie pour vos conseils ! Je me suis également inscrite à un concours, avec oral d’anglais « pour sauver les meubles » aussi… Quels podcast conseillez-vous svp ? À bientôt, merci ! Marion
Bonjour Marion,
Pour ma part, j’ai investi dans les cours audio d’AJ HOGE « Effortlessenglish »(américain). LE principe : écoute plusieurs fois dans la même semaine d’un podcast écrit par ses soins (développement personnel, sujet que j’aime bien)+ 1 leçon plus classique, un dialogue à répéter à haute voix pour débloquer l’oral+ transcriptions. J’écoutais ça dans la voiture. Vous pouvez aller lire mon article « comment améliorer son anglais facilement » dans la catégorie « apprendre vite et bien »(cf rubrique plan du site).
Vous pouvez opter pour la même méthode en optant pour un podcast traitant de sujet que vous aimez bien. Travaillez sur des supports de 5/6 mn tout au plus.(ex podcast 6 mn English de la BBC)
Bonnes révisions Marion !
Bonjour,
Je suis agréablement surprise de découvrir votre blog et cet article, qui tombe à point nommé.
J’envisage de passer le concours d’attaché territorial session 2020.
Pour me situer: j’ai 34 ans, j’exerce en collectivité depuis 6 ans, au grade d’adjoint administratif.
J’avoue être bloquée actuellement car je dois me positionner sur le cas suivant:
– j’ai la possibilité de passer le concours en externe ou en interne ou également en 3ème voie (relativement à un mandat d’élu de 2000 à 2006).
Au regard des épreuves, et du ratio nombre de postes/d’inscrits; je serai plutôt tenter, afin de multiplier mes chances de me positionner en 3ème voie. Qu’en pensez-vous?
Si je confirme ce choix, je devrai passer le concours ailleurs qu’en Martinique (qui ne propose qu’Interne: 5 postes et externe: 17 postes);
soit donc la Guyane, la Guadeloupe ou sinon les autres régions de France (Grande-Couronne,…). N’y serai-je pas défavorisée à l’oral?
Dès lors je pourrai me poser sur la méthodologie (rapport assorti de solutions opérationnelles : Interne/3ème concours) ou (composition/note de synthèse) et pratiquer.
Et par ailleurs, les connaissances territoriales.
Je partirai de zéro, à compter de ce mois d’Avril 2020, pour une préparation donc de 7 mois.
Je vous remercie d’avance de vos conseils.
Bien à vous.
.
Bonjour Rebecca,
Question délicate que celle du choix du concours. Pour être franche, je peux difficilement vous donner une réponse tranchée. A priori, votre expérience (6ans dans les collectivités, mandat d’élu) est un atout pour les épreuves des concours internes et 3ème voie. Vous pourrez y valoriser votre regard professionnel et vos compétences opérationnelles moyennant un entrainement régulier sur la méthodo. Mais ce n’est que mon avis.
Sur quelles épreuves pensez-vous être le plus à l’aise ? La perspective d’un déplacement risque -t-elle de perturber votre énergie, votre concentration et votre confiance pour les épreuves ? Avez-vous la possibilité de présenter plusieurs concours ?
Quelque soit votre choix, c’est la préparation et la confiance qui vous donneront les plus grandes chances de réussite.
Bonnes révisions !
Bonjour Jo,
Je vous remercie pour ces éléments de réponses. Après réflexions, reculs,… je pense qu’il serait plus judicieux que je me positionne sur le concours en 3ème voie. Je limiterai mon déplacement afin de ne pas trop rajouter d’éléments perturbateurs.
Malheureusement le concours, tout type confondu et collectivité, se tient le même jour (19/11/2020).
Je partage votre avis quant à la valorisation de mes différentes expériences.
En ce qui concerne l’épreuve écrite « le rapport assorti de solutions opérationnelles », je n’ai pas eu l’occasion de pratiquer jusqu’à lors. Aussi je devrai m’approprier la méthodologie et pratiquer au maximum. Reste à définir le type d’accompagnement pour cela: en solo, via un organisme, un formateur privé?
En parallèle, il est certain que je devrai maîtriser la culture territoriale; aussi je m’appuierai sur différents supports dont je dois faire l’acquisition (j’ai pris bonne note de vos recommandations).
Grâce à vos différents conseils, je me sens moins perdue. J’ignorai par où commencer, quelle direction prendre, … car il est vrai qu’il y a une masse d’informations, de cours à assimiler, à maîtriser…. et j’en passe.
Je tente de me rassurer au maximum sur mes capacités à pouvoir tenir les échéances, à être performante et à aborder ce concours avec sérénité afin de le réussir. Celui-ci représente bcp d’enjeux.
Il me faudra faire fi de mon manque de confiance, et du principe de concours (bcp d’appelés mais peu de reçus).
Bien à vous.
Bonjour Rebecca,
Contente que vous ayez avancé dans vos réflexions et que vous soyez moins perdue. Concernant le choix d’un accompagnement, tout dépend de vos besoins précis et de votre disponibilité.
Vous pouvez me contacter en mail perso si vous voulez que l’on échange sur le type d’accompagnement qui pourrait être approprié : johanna.andria@learneuse.com
Bien à vous !
Bonjour,
Je vou remercie pour ces informations très utile lorsque l’on ne s’est pas penché sur un concours depuis des lustres. Je n’ai pas encore finaliser mon inscription car j’hésite encore sur le choix de la spécialité : administration générale ou sanitaires et sociale.
Avez-vous des conseils à me donner pour faire le bon choix ?
Encore merci pour votre aide
Bonjour Nadia,
Si vous avez des affinités pour les questions sanitaires et sociales du fait de votre formation ou parcours, cela peut être un atout pour la note de synthèse. Cela dit, quelque soit le choix, le plus gros du travail sera de travailler la méthodologie des épreuves mais aussi de vous forger une culture territoriale généraliste solide. Pour l’épreuve de composition, vous pouvez potentiellement être questionnée sur un sujet d’ordre général.
Pour ce qui est de l’emploi, le choix de la spécialité au concours n’est, à ma connaissance, pas déterminant. Les recruteurs seront plutôt attentifs à votre parcours et votre savoir-être.
Bonne chance pour votre préparation Nadia !
Bonjour et bravo pour votre série d’articles sur les concours, tous très intéressants et bien faits. J’ai une petite question annexe pour vous: pourquoi avez-vous choisi de passer le concours en externe, alors que d’après votre profil, vous semblez être éligible pour le concours de 3ème voie ? C’est le choix que j’ai fait avec un profil similaire au vôtre, et je suis curieuse de savoir ce qui vous a motivé – ou obligé – à passer par la filière externe. Merci et bonne journée
Bonjour Emmanuelle, merci pour vos retours ! J’ai choisi le concours externe car j’ai jugé (peut-être à tort ?) que mon expérience terrain des collectivités n’était pas suffisamment importante pour prétendre pouvoir donner des solutions opérationnelles dans le cadre du concours 3ème voie. A l’inverse, j’ai pensé que mon expérience professionnelle pouvait me permettre de me démarquer à l’écrit et à l’oral du concours externe face à des candidats plus jeunes. J’espère vous avoir éclairée. Bonne continuation à vous !
Bonjour,
Tout d’abord, merci pour ce retour d’expérience, ce n’est pas si évident de trouver des témoignages de lauréats de concours culturels. Ma question va peut-être paraître un peu naïve et stupide mais mes recherches personnelles n’ont pas suffi à m’apporter une réponse satisfaisante. Ma question est donc la suivante : est-ce vraiment utile de passer un concours ou peut-on s’en passer ? Concrètement, qu’est ce que cela apporte de plus ? Ne vous méprenez pas j’ai bien conscience qu’il est plus facile d’accéder à de nombreux postes en étant statutaire (cela fait maintenant presque un an que je cherche un emploi et mes candidatures n’ont pas été très fructueuses), mais si l’on arrive par chance en tant que contractuel(le) à être embauché(e), le concours reste-t-il un passage obligatoire à long terme ? Pour vous resituer un peu le contexte je possède un master en archéologie et je n’ai qu’une expérience de trois mois de CDD au sein d’un CCE (Centre de Conservation et d’Etude).
Bonjour Mathilde,
Le concours n’est effectivement pas un passage obligatoire pour être titularisée dans la Fonction Publique territoriale (FPT).
A ce jour, dans certaines situations qui restent toutefois assez exceptionnelles, des agents contractuels ayant travaillé quelques années dans la FPT peuvent être titularisés via des dispositifs spécifiques et sous conditions (Loi Sauvadet par exemple). ça a été le cas d’un de mes collègues.
D’autres de mes collègues ont fini par obtenir un CDI au-delà de 6 ans de bons et loyaux services (idem sous conditions).
Pour être titularisée dans ces conditions, il va falloir trouver un poste ouvert aux contractuels, vous battre pour décrocher un CDD, vous accrocher en espérant être renouvelée sachant que votre titularisation sera de toute façon conditionnée par l’évaluation de vos supérieurs hiérarchiques. Donc, il faudra vous armer de patience. Cela dit, le CDD est une bonne porte d’entrée dans la FPT.
En passant le concours, vous prenez en quelque sorte le taureau par les cornes et vous élargissez vos chances de trouver un poste ou d’être titularisée sur un poste dans la collectivité pour laquelle vous bossez en CDD. C’est mathématique. Beaucoup plus de postes sont ouverts aux lauréats de concours.
Si vos recherches d’emplois sont infructueuses et que vous êtes motivée pour travailler dans la Fonction Publique, je vous encourage donc à créer votre chance en passant les concours.
Quelque soit le résultat, tout ce que vous apprendrez en préparant les concours sera de toute façon du bonus dans votre expérience.
Bonne continuation Mathilde !🙂
Bonjour,
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de répondre. Merci également de partager vos expériences et vos méthodes, j’essaie de me réorganiser de manière efficace et de me forcer à l’apprentissage malgré mon manque de concentration et ma capacité naturelle à me lasser très vite de tout et peut-être que cela m’aidera (dans tous les cas c’est bon à prendre). Ce qui me freine vis-à-vis du concours c’est que je ne sais absolument pas si je me plairais à long terme dans la fonction d’assistant de conservation, j’ai beau m’être renseignée sur la théorie la pratique est probablement très différente et je me vois mal me battre pendant des mois durant pour passer un concours et m’apercevoir que celui-ci m’offre un poste qui ne me convient pas. Suite à vos explications je pense qu’il est nécessaire pour moi de décrocher au moins une petite expérience de CDD supplémentaire afin de m’embarquer ou non dans l’aventure du concours, mais c’est sûr que si je m’y plais je le passerais. Et puis rien ne m’empêche de m’y préparer lentement dès maintenant (si j’arrive à m’y tenir).
Bonjour Mathilde,
Je me permets de répondre sur cette question de l’utilité du concours.
Il est effectivement possible de rentrer dans la FPT sans concours mais, sachez que cela va etre de plus en plus complexe.
J’ai eu des CDD dans une grand communauté urbaine. Je n’ai pas été renouvellée lors du confinement vu le peu de visibilité. Mon poste n’est toujours pas repris par qqn et celui d’un des collègues, pourtant fonctionnaire non plus. Par la suite, j’ai passé des entretiens pour d’autres postes dans cette collectivité. Ils me disaient très clairement que même a moindre compétences, une personne titulaire d’un concours a la priorité. Tout cela à cause de la baisse inexorable des dotations de l’Etat et du nombre de fonctionnaires. On leur demande de privilégier ceux qui sont déjà fonctionnaires plutôt que donner sa chance à un contractuel.
Je vous conseille donc d’en passer par ces fichus concours.
J’en profite pour remercier l’auteure de ce blog. Je tente donc le concours en novembre, étant au chomage, je pense que j’aurai le temps de reviser … on verra bien. Sinon, je dis adieu à la FPT
Merci Amélie pour ce témoignage qui reflète bien la réalité du quotidien d’un contractuel de la FPT. Bonne chance pour le prochain concours !
Merci de ce témoignage Amélie. Mes plans sont de toute façon modifiés dans l’immédiat (vendanges puis CDD de 2 mois sur un chantier) mais une fois que tout sera calmé je comprends qu’il va falloir que je mette sérieusement à envisager le concours.
Bonjour Learneuse,
Merci pour la mine d’informations partagées, on peut sentir dans chacun de vos posts une passion immense pour le processus que vous avez engagé, encore un grand merci … Cette année c’est à mon tour de sauter dans l’inconnu, cheffe d’entreprise dans l’immobilier et dans l’expertise Immobilière, je suis âgée de 44 ans, 26 ans au compteur du privé. Ce qui a été le déclencheur, pour ma part, c’est le temps passé auprès des élus depuis que je suis à mon compte, notamment dans la sphère de l’urbanisme et du logement, cela m’a amené à apprécier la territorialité, à m’envisager Attachée. Cette enthousiasme va me conduire aujourd’hui à vouloir intégrer la Fonction Publique Territoriale et se dessine devant moi la porte d’entrée qui se matérialise par les épreuves d’admissibilité au mois de novembre 2020, une préparation depuis avril, un chemin de croix difficile pour une personne qui n’a plus fait de dissertation depuis la Terminale L, la note de synthèse me paraît plus accessible car basée sur des documents. Je souhaiterai vous poser deux questions qui vont beaucoup m’aider, la première est de savoir combien de temps par jour vous consacriez-vous à cette préparation ? La deuxième c’est de savoir comment vous avez pu maîtriser l’exercice de dissertation ? Je vous remercie par avance et vous souhaite un bon mois d’août.
Andrea
Bonjour Andréa,
C’est une belle façon de découvrir la Territoriale. Votre choix a du sens et votre enthousiasme est un atout pour réussir ce concours. Pour gagner des points, travailler bien la méthodo pour la note de synthèse et ayez en tête des plans types. Pour maîtriser l’exercice de dissertation, idem, je suis arrivée au concours avec des plans types en tête, ce qui fait gagner du temps le jour de l’épreuve et permet de ne pas se disperser. Pour ma préparation, je me suis fait une liste de thèmes qui pourraient potentiellement tomber le jour de l’épreuve (actus) et je me suis entraînée à faire des plans détaillés type. J’ai également réalisé 3 épreuves d’annales en temps réelle sur 3 week end. Pratiquer, pratiquer, c’est la clé pour que le cerveau s’habitue à cette gymnastique. Et puis, pour nourrir vos connaissances, lire et synthétiser l’actus. Pour ce qui est du nombre d’heures par jour, je peux simplement vous dire que je révisais le soir après le travail (1h30 max), pas forcément tous les jours (en fonction de ma fatigue) et les week end, plutôt les samedis et dimanche matins. Bon courage Andréa !
Bonjour,
Je suis maman de 2 filles, j’exerce une activité dans le privé depuis quelques années mais qui me permet difficilement de me projeter aussi ai-je décidé de franchir le pas en tentant de passer un concours, le même que vous.
Il est vrai que je me pose énormément de questions, ce nouveau défi crée en moi de nombreux doutes mais la lecture de votre article m’a fait du bien, je me dis que finalement c’est vraiment possible.
Alors c’est décidé, je me lance.
Seul hic, je sors juste d’une formation (de 2 ans) et j’ai l’impression que mon cerveau ne retient plus rien, auriez-vous des conseils ?
J’attends impatiemment votre retour.
Avec toute ma reconnaissance
Tatiana
Bonjour Tatiana,
Bienvenue dans ce nouveau défi. Durant cette préparation concours, votre cerveau va être mis à rudes épreuves. Et c’est génial parce que vous allez justement réveiller votre mémoire. Le secret est d’envisager les apprentissages de façon totalement différente que ce que vous avez pu connaître à l’école. A savoir vous poser et définir une stratégie adaptée à votre profil d’apprentissage, le tout avec des outils qui facilitent le fonctionnement naturel du cerveau. Je vous conseille d’aller lire cet article pour commencer à y réfléchir :https://learneuse.com/technique-de-memorisation/ . Vous trouverez énormément de ressources qui vont dans ce sens sur le blog. A la rentrée de septembre 2021, je réouvre une session de formation « Prise de notes sans prise de tête, esprit de synthèse et mémorisation » si ça vous intéresse, une formation qui peut-être complémentaire aux prépas concours. En effet, elle permet aux personnes qui n’ont pas potassé pendant des années de réapprendre à apprendre avec méthode et confiance. Si vous avez téléchargé l’un des 2 guides du blog, vous recevrez une info par mail. Je reste à votre écoute.😊
Bonjour,
Merci pour toutes ces informations précieuses.
Venant du prive également, la culture territoriale est vraiment minime.
Je pense via les informations lues un peu partout le passer en externe car les « solutions opérationnelles » me font un peu peur.
Bonjour,
Je vous suggère de découvrir la Territoriale en tant que future pro du domaine, c’est à dire en lisant la presse spécialisée territoriale, en rencontrant et échangeant avec des fonctionnaires territoriaux. vous en avez sûrment parmi vos amis et dans votre famille. Bien sûr, apprenez les basiques via des ouvrages mais mettez de la vie, du concret derrière toutes les notions théoriques que vous allez apprendre. Bonnes révisions !